SUEZ ENVIRONNEMENT renforce l'organisation de sa direction

22/03/2013 - 09:47 - Option Finance

(AOF) - Suez Environnement consolide son organisation pour accélérer son développement et capter les opportunités de croissance. Cette nouvelle organisation permettra de continuer à développer le groupe autour des quatre priorités stratégiques : le smart Water, la valorisation des déchets, les nouveaux modèles à l'international et l'eau industrielle tout en stimulant la rentabilité de ses métiers. L'ensemble de l'activité opérationnelle est ainsi placée sous l'autorité de trois directeurs généraux adjoints : Christophe Cros, directeur général adjoint en charge de l'activité Déchets en Europe, opérée sous la marque SITA ; Angel Simon, nommé directeur général adjoint en charge de l'activité Eau en Europe, principalement Lyonnaise des Eaux et Agbar ; Marie-Ange Debon, nommée directeur général adjoint en charge de l'International (Degrémont, Etats-Unis, Afrique/Moyen Orient, Asie-Pacifique). Jean-Marc Boursier est nommé directeur général adjoint en charge des Finances et des Achats. Le Comité de direction regroupera autour du directeur général, les 4 directeurs généraux adjoints, Denys Neymon, directeur des ressources humaines et Frédérique Raoult, directrice de la communication et du développement durable. Une nouvelle direction innovation et performance industrielle est également créée et confiée à Thierry Mallet. " Cette nouvelle organisation est un catalyseur qui doit permettre à Suez Environnement de se concentrer sur ses priorités stratégiques, tout en renforçant sa compétitivité et sa capacité d'innovation, au service de ses clients. Suez Environnement a montré la résilience de son modèle économique et met tout en oeuvre pour capter les opportunités de croissance générées par un monde confronté à la rareté de la ressource ", souligne Jean Louis Chaussade, directeur général.

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Les points forts de la valeur

- N°2 mondial des services à l'environnement ; - 3 grands moteurs de croissance : urbanisation, gestion de la rareté des ressources, renforcement des réglementations ; - Métiers (et contrats) de long terme assurant une bonne visibilité ; - Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) ; - Situation capitalistique stable (35% du capital détenu par GDF Suez).

Les points faibles de la valeur

- Secteur des " utilities " à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe, sur les entreprises génératrice de cash flows réguliers, et les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon en mars 2011 ; - Cyclicité d'une partie des activités mise en évidence par la crise : remise en cause du statut " défensif " de la valeur ; - Contexte économique peu porteur sur le court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets.

Comment suivre la valeur

- Sortie du CAC 40 en décembre 2011 ; - Statut défensif remis en cause ; - Activités fortement consommatrices de capitaux : secteur présentant traditionnellement un niveau d'endettement élevé et donc une sensibilité aux taux d'intérêt ; - Décote par rapport à Veolia, souvent jugée injustifiée par les analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Certains analystes ne sont pas confiants pour le secteur européen des "Utilities", en particulier pour les groupes exposés aux prix de l'énergie, comme GDF Suez. De même, l'agence d'évaluation financière Fitch Ratings a indiqué que, si les entreprises de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) bénéficiaient d'une perspective globalement stable en matière de notation pour 2013, la perspective est toutefois négative pour le secteur des services aux collectivités. Ce secteur devrait demeurer sous pression en 2013 car, au sein de l'Union européenne, les contraintes réglementaires seront renforcées. La directive sur l'efficacité énergétique va contraindre les intervenants à contribuer à la baisse de la consommation à hauteur de 1,5 % par an à compter de 2014. FTB/ACT/