(AOF) - Ada a publié un résultat net en recul de 9,5% à 1,9 million d'euros au titre de l'exercice 2012. En revanche, porté par l'amélioration des conditions d'achats de véhicules, la progression de l'activité de courtage d'Ada et la baisse des redevances d'exploitation, le résultat opérationnel du groupe de location de voitures de courte durée a grimpé de 9,1% à 2,4 millions d'euros. Néanmoins, le chiffre d'affaires a chuté fortement de 12,8% à 37,5 millions d'euros. L'activité de l'enseigne, c'est à dire des franchises Ada, a reculé de 11,3% à 86 millions d'euros. Tous les secteurs ont accusé une baisse de régime : l'activité des véhicules utilitaires a chuté de 10,5% et celle des véhicules privés de 12%. Cependant, Ada explique ce recul par l'adaptation rapide du réseau de franchise au marché de la location automobile en net recul de 8%. "En effet, afin de maintenir une bonne rentabilité de nos franchisés, le parc de véhicules a été adapté à un rythme rapide, entraînant mécaniquement une baisse du chiffre d'affaires enseigne", commente le groupe. Sans apporter de précisions chiffrées de ses perspectives, Ada prévoit pour 2013 et au-delà, de confirmer les petits prix, d'augmenter le revenu par location et de poursuivre la stratégie de conquête.
Hotellerie et loisirs
Selon l'Organisation Mondiale du Tourisme, en 2012, le nombre d'arrivées de touristes à travers le monde devrait évoluer de 3% à 4%. L'Asie devrait enregistrer une hausse de 8% des arrivées devant le Pacifique (+7%) et l'Afrique (+6%), les Amériques (+4%) et l'Europe (+3%). La progression de ces arrivées devrait toutefois ralentir en 2013. Les professionnels du secteur souffrent de l'essor d'Internet. Selon le cabinet Protourisme, 19 millions de Français, soit plus de la moitié des partants (57%), ont préparé leurs vacances sur Internet entre juin 2011 et mai 2012. Les agences de voyage pâtissent le plus de cette tendance et affichent une réduction drastique de leurs marges ces dernières années selon le Syndicat des agences de voyages (Snav). En trois ans, le secteur a perdu plus de 5000 emplois. FTB/ACT/