NIKE bénéfice net trimestriel et commandes en hausse

22/03/2013 - 13:52 - Option Finance

(AOF) - Nike a publié un bénéfice net en hausse de 16% à 662 millions de dollars au titre du troisième trimestre clos fin février. Rapporté au nombre d'actions, il ressort à 73 cents contre 61 cents un an plus tôt. Les analystes interrogés par Thomson Reuters attendaient en moyenne 67 cents. La marge brute a augmenté de 30 points de base à 44,2% porté par des mesures sur les prix et d'une baisse des coûts de matières premières, qui ont plus que compensé la hausse des coûts salariaux. Les ventes de Nike se sont appréciées de 9% à 6,2 milliards de dollars. Seules les ventes en Chine et au Japon ont décrues sur le trimestre écoulé. Bon indicateur sur l'activité du trimestre en cours, les commandes des distributeurs à livrer entre mars et juillet ont augmenté de 6% par rapport à celles reçues pour la même période l'an dernier.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

Les réductions d'effectifs sont toujours d'actualité pour les géants du secteur. L'américain Colgate-Palmolive (marques Colgate, Tahiti Douche, Paic, Ajax ...) souhaite réduire de 6% le nombre de ses salariés dans le monde d'ici fin 2016. Cette décision va entraîner la suppression de près de 2300 postes (sur un total de 38600). Son compatriote Kimberly-Clark a annoncé des suppressions d'emploi comprises entre 1300 et 1500 postes en Europe, où il va se désengager de l'activité couches-culottes, excepté en Italie et Europe orientale. Le groupe va fermer ou céder cinq usines en Europe. L'entreprise cherche à accroître sa rentabilité et à recentrer ses ressources et ses investissements sur ses marchés les plus solides où se trouvent des opportunités de croissance. Quant au leader mondial des biens de consommation, Procter & Gamble, après avoir annoncé 5700 suppressions d'emplois, soit 10% de son effectif d'ici à juin 2013, il prévoit désormais une baisse de 2% à 4% supplémentaires par an sur les exercices fiscaux 2014 à 2016. Il vise à 'atteindre les objectifs d'économies, chiffrés à 10 milliards de dollars sur quatre ans.

Distribution spécialisée

Selon les données de la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), l'activité du commerce spécialisé s'est fortement repliée au mois d'octobre 2012, avec une baisse mensuelle de 4,4% (par rapport à 2011), à périmètre comparable. La consommation des ménages a été pénalisée par les annonces gouvernementales de hausses d'impôts et les destructions d'emplois. Aucun secteur d'activité n'a été épargné. Ce sont les moyennes surfaces des parcs d'activités commerciales qui ont le plus souffert avec une baisse d'activité de 6,4%, suivis des centres commerciaux de périphérie (-4,7%). En centre-ville, les boutiques ont mieux résisté, avec un recul de 2,1% en galerie marchande et de 2,4% en rez-de-chaussée d'immeuble. Au final, alors que le troisième trimestre 2012 marquait une stagnation du commerce spécialisé, le quatrième trimestre a débuté par une rechute du marché. Sur dix mois l'activité a diminué de 0,8%. Le contraste est saisissant avec le commerce en ligne qui a continué de bien se porter au troisième trimestre. Les ventes ont bondi de 21 % à 11 milliards d'euros, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD). Dans un contexte difficile, la Fevad maintient ses prévisions de croissance de 45 milliards d'euros pour 2012 et de 72 milliards d'ici à 2015. FTB/ACT/