DIAXONHIT réduit sa perte nette en 2012

26/03/2013 - 08:48 - Option Finance

(AOF) - Diaxonhit a enregistré sur l'exercice 2012 un chiffre d'affaires de 5,4 millions d'euros en 2012, dont 4,4 millions correspondent essentiellement à des produits de R&D reçus dans le cadre du partenariat avec Allergan, et 0,7 million aux activités commerciales d'IBS entre le 15 et le 31 décembre 2012. La perte opérationnelle est ainsi réduite à 6,5 millions d'euros pour 2012 contre 8,1 millions en 2011. Compte tenu du résultat financier de -0,2 million et d'un crédit d'impôt recherche de 0,9 million, le groupe enregistre une perte nette de 5,8 millions pour l'exercice 2012, en diminution de 18% par rapport à la perte de 7,1 millions constatée en 2011. A propos de ses perspectives, Diaxonhit devrait finaliser l'intégration d'IBS au cours du premier semestre 2013. Au delà d'une réduction de charges attendue à travers le regroupement des activités de R&D et la mise en commun de moyens généraux, cette intégration va constituer un puissant levier commercial. Le groupe compte poursuivre la mise en oeuvre de sa croissance organique portée par les avancées des développements de ses produits propriétaires et la signature de nouveaux partenariats pour la commercialisation de produits de diagnostic in vitro innovants. En parallèle, Diaxonhit entend profiter du mouvement de consolidation en cours dans le secteur du diagnostic in vitro, pour accélérer son développement par croissance externe.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/