MAUNA KEA TECHNOLOGIES : marge brute record en 2012

26/03/2013 - 18:11 - Option Finance

(AOF) - Mauna Kea Technologies a accusé en 2012 une perte nette de 13,056 millions d'euros contre 7,909 millions en 2011. La perte opérationnelle du leader dans le domaine de la biopsie optique s'est établie à 12,969 millions après une perte de 8,103 millions un an plus tôt. Mais le taux de marge brute atteint 69%, niveau record depuis la création de Mauna Kea Technologies, contre respectivement 68% et 65% en 2011 et 2010, suite à une augmentation du prix de vente moyen des systèmes et des sondes. Le chiffre d'affaires a progressé de 76% à 8,81 millions. La trésorerie et équivalents de trésorerie au 31 décembre 2012 est ressortie à 37,6 millions. Sacha Loiseau, directeur général de Mauna Kea Technologies a déclaré : "La biopsie optique est en train de s'imposer comme un standard de soins en gastro-entérologie et dans d'autres disciplines, ouvrant la voie à de meilleurs soins pour les patients. Sur un plan financier, le bon niveau de progression des ventes de Cellvizio et de mini sondes en 2012 dans un environnement conjoncturel mondial fortement dégradé, est le reflet de l'importance de la biopsie optique pour les patients mais aussi de l'effort commercial décrit lors de l'introduction en bourse mi-2011". "Ce résultat prouve la pertinence des investissements significatifs réalisés. Dans une perspective de croissance solide, nous avons optimisé notre structure organisationnelle et financière en augmentant encore notre taux de marge brute. Avec une trésorerie conséquente dont nous maîtrisons la consommation, Mauna Kea Technologies est désormais dimensionnée pour capitaliser sur ces fondations solides afin d'accélérer son développement", a souligné le dirigeant.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/