KORIAN vise un chiffre d'affaires de plus d'1,3 milliard en 2013

28/03/2013 - 10:38 - Option Finance

(AOF) - Korian a annoncé un résultat net part du groupe en hausse de 7% à 23,2 millions d'euros en 2012. Le résultat opérationnel quant à lui s'est apprécié de 9,2% à 86,7 millions. L'Ebitdar a crû de 11,7% à 276,8 millions représentant une marge de 25,0% contre 24,4% l'an dernier. Cette évolution s'explique par la poursuite du redressement de la marge en Allemagne marquant l'arrivée à maturité de Phönix et la bonne performance de Segesta en Italie, explique le spécialiste de la prise en charge de la dépendance. Le chiffre d'affaires a gagné 9,2% à 1,1 milliard. Concernant ses perspectives, le groupe vise un chiffre d'affaires supérieur à 1,3 milliard en 2013 et 1,4 milliard dès 2014. Dans le même temps, la marge d'Ebitdar devrait passer à 26% en 2013 et continuer sa progression en 2014 compte tenu du développement international du groupe. Le ratio d'endettement devrait baisser progressivement pour être inférieur à 3 fois l'Ebitda en 2014. Afin d'atteindre ces objectifs, Korian a mis en oeuvre un nouveau projet d'entreprise, appelé " Korian First ", porté par 4 leviers : "la Performance, le Développement, l'Innovation et les Hommes". Cette transformation permettra au groupe de prendre le leadership sur les points qui demain feront la différence : l'internationalisation et l'innovation. Korian proposera le versement d'un dividende de 60 centimes action.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/