SOCIETE GENERALE : 370 millions de plus-value au premier trimestre suite à la cession de la filiale égyptienne

28/03/2013 - 16:44 - Option Finance

(AOF) - Société Générale a finalisé la cession de la totalité de sa participation dans sa filiale égyptienne National Société Générale Bank (NSGB) à Qatar National Bank. La banque française va ainsi comptabiliser une plus-value nette de 370 millions d'euros dans ses comptes du premier trimestre en cours. L'impact positif sur le ratio Core Tier 1 Bâle 2.5 du groupe s'élève à 32 points de base et de 29 points en Bâle III. Annoncée le 12 décembre dernier, cette transaction suit le règlement de l'offre publique d'achat obligatoire, à laquelle Société Générale a apporté sa participation de 77,17%. Société Générale a reçu 1,967 milliard de dollars, frais de change inclus, pour la vente de sa participation. Comme annoncé précédemment, cette transaction a été réalisée sur un multiple de valorisation de 2 fois la valeur comptable des fonds propres NSGB au 30 septembre 2012.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points faibles de la valeur

- Valeur très volatile en Bourse à l'image de l'ensemble du secteur financier en raison de la crise de la dette souveraine et des craintes sur le secteur bancaire en général ; - Image ternie par l'affaire Kerviel et les pertes divulguées en gestion d'actifs ; - Effort d'adaptation, en termes de réduction de la taille des bilans et de moindre dépendance aux marchés de capitaux (deleveraging), très brutal pour les banques ; - Suspension du dividende ; - Débat sur le rôle du modèle de la banque universelle dans la crise actuelle ; - Environnement de taux bas pénalisant pour les activités de banque de détail, plus précisément les marges sur dépôts.

Comment suivre la valeur

- Titre " value " comme l'ensemble des valeurs bancaires depuis les effets de la crise financière ; - Valeur qui évolue, comme l'ensemble des valeurs bancaires, en fonction du risque souverain et non plus de ses fondamentaux ; - Continuer à suivre la politique désormais très volontariste de la BCE, sous la présidence de Mario Draghi, avec ses effets positifs sur le secteur bancaire en Bourse ; - A surveiller la finalisation du nouveau cadre prudentiel post-crise (Bâle III) ; - Titre influencé, dans un contexte économique et financier " normal ", par : (i) les taux d'intérêt dont l'évolution dépend des politiques monétaires (notamment des banques centrales européenne et américaine), (ii) l'état des Bourses mondiales qui influencera ses activités de banque de financement et d'investissement et de gestion d'actifs, (iii) les niveaux de consommation et d'épargne des ménages qui auront un impact sur les performances de la banque de détail.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

A l'issue du sommet européen fin juin, les dirigeants se sont entendus sur la mise en place dans la zone euro d'une Union bancaire qui puisse prévenir efficacement les dérives et les crises. Ce superviseur européen des banques sera placé sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière pourra intervenir lorsqu'un problème surviendra au sein d'une banque. Le nouvel organe de régulation pourrait sauver les banques en difficulté et même en éliminer certaines. Il pourrait avoir à contrôler bien plus que les vingt-cinq plus grandes banques de la zone euro. En Allemagne des réseaux de taille intermédiaire comme les caisses d'épargne et les établissements coopératifs pourraient être également concernés. Néanmoins ceci fait débat car les dirigeants allemands souhaitent maintenir ces établissements sous l'autorité des instances nationales. FTB/ACT/