GENFIT réduit ses pertes en 2012

12/04/2013 - 18:23 - Option Finance

(AOF) - Genfit a publié une perte nette réduite à 5,1 millions au titre de son exercice 2012 contre une perte de 9,68 millions l'année précédente. En revanche, la société biopharmaceutique a aggravé sa perte opérationnelle courante à 7,71 millions d'euros contre une perte de 7,67 millions un an auparavant. Le chiffre d'affaires du spécialiste des maladies cardiométaboliques a baissé de 11,36% à 6,01 millions d'euros. Les produits de la société biopharmaceutique résultent notamment des revenus industriels à hauteur de 1,67 million d'euros et de financements publics de recherche intégrant les subventions d'exploitation et le CIR (Crédit Impôt Recherche) pour un montant de 4,31 millions d'euros. Au titre de ses perspectives, Genfit prévoit de céder une option sur les droits d'exploitation du composé GFT505 ou porter le développement clinique du produit jusqu'au début des essais de Phase III pour conforter sa valeur. Au sujet de son alliance avec Sanofi, Genfit entend démontrer cette année la preuve de l'efficacité thérapeutique in vivo des nouvelles séries chimiques identifiées dans le cadre de ce contrat, et prévoit ainsi de franchir une nouvelle étape clé. Concernant les programmes TGFTX1 et TGFTX3 Genfit entend signer une nouvelle alliance industrielle de co-développement des composés développés, sur la base des avancées enregistrées en 2011 et 2012. De plus, le groupe compte renforcer de manière progressive et continue des fonds propres, à défaut d'accord d'option sur les droits d'exploitation de GFT505.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/