DUC creuse ses pertes en 2012

19/04/2013 - 18:34 - Option Finance

(AOF) - Duc a publié une perte nette de 2,15 millions d'euros en 2012 contre 1,366 million d'euros en 2011. L'activité a dégagé l'an dernier un résultat opérationnel courant négatif de 0,96 million d'euros contre une perte de 0,64 million d'euros en 2011. Ce résultat, qui inclut des éléments non récurrents, reflète la pertinence des mesures prises par le groupe Duc pour limiter l'impact de la crise économique et de son secteur sur ses performances 2012, sans entamer son potentiel industriel. Le chiffre d'affaires 2012 consolidé du groupe s'est établi à 188,79 millions d'euros, en progression de 4,48 % par rapport à 2011. Concernant ses perspectives, sur les deux premiers trimestres de 2013, les ventes du groupe devraient être satisfaisantes. Toutefois, en l'absence de toutes répercussions possibles de la flambée continue du prix des matières premières sur les produits commercialisés par le groupe et dans l'environnement très délicat du secteur de l'aviculture ces derniers mois, et plus particulièrement ces dernières semaines, le groupe DUC reste toutefois très prudent. En effet, depuis le début 2013, la filière a à nouveau subi un choc avec la suppression d'une partie significative des restitutions à l'exportation. Outre l'affaiblissement de la filière export, c'est toute la profession qui se trouve déstabilisée. Le plan stratégique du groupe Duc pour 2015 va lui permettre dès le second semestre 2013 de mettre sur le marché des produits nouveaux à sa marque, facteurs de valeur ajoutée. Cette démarche devra s'amplifier pour contrer les produits basiques d'importation qui envahissent dangereusement les linéaires en cette période de crise.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Changement majeur parmi les acteurs du secteur agroalimentaire. La scission de Kraft Foods a en effet donné naissance à un nouvel acteur majeur du secteur, qui cherche à renforcer ses positions en Europe dans le domaine du snacking. Le groupe a été rebaptisé Mondelez International depuis la scission des activités américaines d'épicerie début octobre. Le numéro deux mondial de l'agroalimentaire est prêt à réaliser des acquisitions, en particulier dans les pays émergents, qui génèrent une grande partie de son activité (44%). Il multiplie également les innovations pour consolider ses positions sur le marché du " snacking ", qui représente une valeur de 335 milliards de dollars en Europe. Le groupe, qui détient une part de marché de 3,5%, souhaite accroître cette dernière à 4,5%. FTB/ACT/