BARCLAYS : la banque d'investissement se distingue au premier trimestre

24/04/2013 - 12:24 - Option Finance

(AOF) - Barclays a enregistré un bénéfice ajusté avant impôts en recul de 25% à 1,79 milliard de livres (2,09 milliards d'euros) au premier trimestre, ce qui est inférieur au consensus Bloomberg (2,1 milliard de livres). Les résultats de la banque britannique ont notamment été plombés par une charge exceptionnelle, déjà annoncée, de 514 millions de livres passées au titre du plan stratégique Transform, qui se traduira par la suppression de 3 700 emplois. Il devrait permettre à la banque de réduire ses coûts de 1,7 milliard de livres à horizon 2015. Le plan stratégique de la banque devrait se traduire par l'arrêt de certaines activités, notamment au niveau de sa division de banque d'investissement. Barclays entend investir en priorité au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Afrique. 75% de ses bénéfices du premier trimestre proviennent de son activité de banque d'investissement, dont le bénéfice imposable a progressé de 11% à 1,315 milliard. Les analystes interrogés par Bloomberg étaient moins optimistes et visaient en moyenne 1,25 milliard. Ce segment a bénéficié de la bonne performance des activités sur actions, dont le produit net bancaire a progressé de 19% à 706 millions de livres. En revanche, le segment FICC (taux, change, matières premières) a vu son produit net bancaire reculer de 6% à 2,19 milliards. Barclays a amélioré sa solvabilité au premier trimestre. Elle revendique un ratio de fonds propres durs de 11% contre 10,8% fin 2012. La banque britannique a précisé que la bonne orientation de l'activité au début de l'année s'est poursuivie au début de deuxième trimestre dans l'ensemble de ses activités.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

A l'issue du sommet européen fin juin, les dirigeants se sont entendus sur la mise en place dans la zone euro d'une Union bancaire qui puisse prévenir efficacement les dérives et les crises. Ce superviseur européen des banques sera placé sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière pourra intervenir lorsqu'un problème surviendra au sein d'une banque. Le nouvel organe de régulation pourrait sauver les banques en difficulté et même en éliminer certaines. Il pourrait avoir à contrôler bien plus que les vingt-cinq plus grandes banques de la zone euro. En Allemagne des réseaux de taille intermédiaire comme les caisses d'épargne et les établissements coopératifs pourraient être également concernés. Néanmoins ceci fait débat car les dirigeants allemands souhaitent maintenir ces établissements sous l'autorité des instances nationales. FTB/ACT/