BUREAU VERITAS revoit à la baisse sa prévision annuelle

02/05/2013 - 09:05 - Option Finance

(AOF) - Bureau Veritas a réalisé au premier trimestre 2013 un chiffre d'affaires en hausse de 7,2% à 930,6 millions d'euros. En organique, la croissance est ressortie à 4,8%. Mais le groupe a prévenu que sa croissance organique sur l'année serait légèrement inférieure à son objectif de moyen terme compris entre 6% et 8%. Le groupe de certification fait en effet face à un contexte difficile en Europe et à la volatilité des cours des métaux. En 2012, la croissance organique de Bureau Veritas s'était établie à 7,8%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Très bonne diversification sectorielle et orientation vers des métiers en croissance (matières premières, énergie offshore) ; - Très forte diversification géographique avec des implantations dans 140 pays. 45% du chiffre d'affaires réalisé dans les pays émergents ; - Relance active de la stratégie de croissance externe (très bonne expertise dans le domaine) ; - Hausse régulière du dividende ; - Actionnariat stable : Wendel au capital depuis 1995 avec une participation de 51,6%.

Les points faibles de la valeur

- Valorisation en Bourse élevée : prix à payer pour la bonne visibilité du modèle de croissance du groupe ; - Présence plus importante dans des secteurs cycliques que ses concurrents (SGS et Intertek). Exposition à la Marine et à la Construction, secteurs très cycliques ; - Rumeurs récurrentes de cession d'une partie de la participation de Wendel (pour résoudre le problème de dette de ce dernier).

Comment suivre la valeur

- Statut de valeur de croissance et profil défensif ; - Activité étroitement liée l'évolution des normes de sécurité ; - Sensibilité à l'évolution du dollar ; - A suivre, la stratégie de la nouvelle direction ; - Catalyseur boursier : une opération d'acquisition structurante en Europe ou aux Etats-Unis ; - Dossier spéculatif avec un possible intérêt de son concurrent SGS à moyen terme selon certains analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Subissant la contraction de l'activité économique et le durcissement de la concurrence, les grands groupes de travail temporaire ont affiché une dégradation de leurs performances l'an passé. Adecco a vu son chiffre d'affaires baisser de 3% à 20,53 milliards d'euros et ses bénéfices nets chuter de 27% à 377 millions d'euros. Le leader mondial du travail temporaire a dû affronter une diminution du nombre de travailleurs temporaires en mission (-11,5%). Ce sont essentiellement les mauvais résultats de sa filiale française, qui représente quasiment le quart de son activité, qui expliquent le recul de ses indicateurs. Synergie a pu maintenir son activité en 2012 (à 1,44 milliard d'euros) grâce à une solide présence à 'international. Ses revenus hors de France représentent 43% de son activité. Toutefois, en dépit d'un renforcement de la maîtrise de ses coûts, le résultat opérationnel a été ramené de 48,2 millions d'euros en 2011 à 40,4 millions en 2012. Quant à Randstad, numéro deux mondial de l'intérim, son bénéfice net a chuté de 79% à 36,7 millions d'euros. Néanmoins, porté par les acquisitions aux Etats-Unis, le chiffre d'affaires s'est développé de 5% à 17,1 milliards d'euros. FTB/ACT/