La Grèce et Chypre ont obtenu de l'Eurogroupe le versement des prochaines tranches d'aide indispensables pour éviter leur défaut. Si les tensions qui ont agité la zone Euro trouvent la matière à s'apaiser temporairement, à long terme, ni les efforts consentis par Athènes ni les promesses faites par Nicosie ne laissent entrevoir une disparition complète du risque de défaut.
Si, la plupart des pays de l'Eurogroupe s'accordent sur la nécessité d'un mécanisme européen de résolution bancaire, sa forme reste néanmoins en discussion. Deux visions d'un tel mécanisme s'affrontent : 1) La vision allemande, récemment étayée par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, soutenant l'idée d'une supervision supranationale couplée à « un réseau d'autorités nationales » seules responsables de la restructuration des établissements en difficulté ; 2) Le point de vue français qui considère qu'une instance européenne chargée de superviser et de restructurer les systèmes bancaires fragilisés serait plus efficace. Les élections législatives allemandes se rapprochant, la perspective d'un consensus de l'Eurogroupe s'éloigne puisqu'une inflexion de la position allemande semble peu probable.
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