(AOF) - Rubis a dévoilé aujourd'hui dans un communiqué un chiffre d'affaires consolidé du premier trimestre 2013 en augmentation de 13,4% à 787 millions d'euros. Son pôle Energie a durant cette période généré un chiffre d'affaires de 685 millions d'euros, soit une hausse de 17 %, tandis que le pôle Terminal a enregistré des recettes de stockage de 31,2 millions de dollars. Concernant ce dernier pôle, l'opérateur international indépendant spécialisé dans l'aval pétrolier et chimique a mis en avant, en dépit du repli de la consommation, " une forte progression des recettes en Europe du Nord (+ 20%) " ainsi qu'" une hausse des recettes pétrole en France (+ 8%) ". Il souligne en outre qu'aucun événement d'ampleur n'est venu perturber sa structure financière, demeurée solide en fin de trimestre. Enfin, le reflux prononcé des prix d'approvisionnement a généré une configuration de rentabilité favorable, a précisé Rubis.
- Croissance portée par des facteurs structurels à l'industrie pétrolière (complexité toujours plus importante de la logistique, réglementation accrue des normes en matière de stockage) ; - Positionné sur des marchés de niche ; - Fortes barrières à l'entrée et gains réguliers de parts de marché ; - Bonne expertise en matière d'intégration de sociétés acquises ; - Situation financière saine.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité au climat social dans les Antilles françaises ; - Rentabilité de la branche Distribution de GPL pénalisée par la hausse des coûts d'approvisionnement; - Impact des conditions climatiques sur l'activité Distribution de GPL.
Comment suivre la valeur
- Valeur de croissance et valeur " refuge "; - Catalyseur boursier : annonce d'acquisitions, notamment dans l'aval pétrolier en pleine recomposition en Europe.
Services aux collectivités
Les grands énergéticiens européens sont contraints de revoir leurs ambitions. GDF Suez a ainsi revu à la baisse de 15% son bénéfice net (hors exceptionnel) attendu pour 2013 et 2014. Il a annoncé un vaste plan d'économies et de désendettement et une accélération de son développement dans les pays émergents. Un ensemble de facteurs pénalisent ces acteurs. A la crise économique en Europe s'ajoutent les mesures d'économies d'énergie. La baisse de la consommation de gaz devrait se poursuivre car une directive européenne sur l'efficacité énergétique oblige les opérateurs à réduire la consommation de leurs clients de 1,5% dès 2014. Autre menace : grâce à la révolution des gaz de schiste, les Etats-Unis sont désormais producteurs de gaz à bas prix. Face à une pression réglementaire et fiscale qui ne cesse de s'accroître, les intervenants ont choisi de réduire leurs investissements et de céder des actifs. FTB/ACT/