(AOF) - OL Groupe a dévoilé hier dans un communiqué le résultat de ses activités au cours des neuf premiers mois de l'exercice 2012-2013 et comme on pouvait s'y attendre, la non-participation du club rhodanien à la Ligue des Champions a eu un impact négatif sur les produits de ses activités. Le total desdits produits a ainsi atteint 101,3 millions d'euros, à comparer aux 116 millions d'euros générés durant la période allant du 1er juillet 2011 au 31 mars 2012, soit un repli de 12,7%. La billetterie en particulier a été lourdement affectée, générant 8,7 millions d'euros contre 14,8 millions lors des 9 premiers mois de l'exercice précédent, ce qui correspond à une diminution de 41% que le groupe a néanmoins relativisé, considérant la programmation des affiches majeures en Ligue 1 sur le dernier trimestre (ASSE, PSG). Tous les secteurs sont en baisse, à l'exception notable de la cession des contrats joueurs, qui a permis de dégager 23,3 millions d'euros, soit une hausse de quelque 115%. Ainsi les ventes de certains cadres comme Hugo Lloris, Cris et Kim Kallström a-t-elle permis au club dirigé par l'emblématique Jean-Michel Aulas de limiter les dégâts du point de vue financier. Reste à la capitale des Gaules à recouvrer son lustre sportif d'antan pour voir repartir à la hausse ses droits marketing et TV, lesquels se sont élevés à 41,3 millions d'euros contre 57,9 l'an dernier. "Cette variation est essentiellement liée aux résultats sportifs du club en Coupe de France et Coupe de la Ligue, inférieurs à ceux de la saison précédente", a reconnu le club septuple champion de France.
Hotellerie et loisirs
Selon une étude du cabinet KPMG pour Ceto (Cercle d'étude des tour-opérateurs), les performances des tour-opérateurs français se sont de nouveau dégradées l'an passé. Leurs marges brutes ont reculé, passant de 15% en 2011 à 14,5% en 2012. Elles avaient déjà fléchi sur la période 2010-2011. Si les coûts de distribution sont restés assez stables, des efforts importants ont été réalisés pour faire baisser les coûts de structure, essentiellement au niveau de la masse salariale et des frais de publicité et de marketing. De nombreux tour-opérateurs ont mis en place des plans d'économies. Certains d'entre eux ont opté pour des plans sociaux comme TUI France (Nouvelles Frontières...), Pierre et Vacances ou FRAM. L'association Ceto comprend soixante-dix membres, qui ont fait voyager sur 2012 (sur l'exercice allant de novembre 2011 à fin octobre 2012) 7,28 millions de clients. Cela représente 25000 clients de moins en un an, pour un volume d'affaires de 5,28 milliards d'euros quasiment stable (-0,8%). La recette unitaire moyenne a baissé de 10 euros à 726 euros. FTB/ACT/