DEVOTEAM : chiffre d'affaires en baisse de 5,5% au premier trimestre

16/05/2013 - 18:26 - Option Finance

(AOF) - Devoteam a réalisé un chiffre d'affaires de 125,3 millions d'euros au premier trimestre de l'exercice 2013, en recul de 5,5%. Hors effet calendaire négatif, la décroissance estimée serait de 3%. En France, le chiffre d'affaires est en hausse de 0,4%, mais en recul de 3,2% à périmètre comparable (hors Smartvision). Hors effet calendaire, la France résiste bien grâce à ses clients Industrie et Energie. A l'international, le chiffre d'affaires diminue en raison de l'activité en Europe du nord, en Allemagne et en Italie, exposés au secteur Télécom et d'un effet calendaire estimé à -2,6%. La cession de Devoteam T&M à Ericsson a été finalisée le 30 avril 2013. A l'issue de cette opération, la part du secteur Telecom de Devoteam passe de 30% à 21% du chiffre d'affaires, en ligne avec les objectifs du plan stratégique du Groupe présentés en juillet 2012. Au 31 mars 2013, Devoteam compte 4 517 collaborateurs, contre 4 664 fin 2012. L'effectif facturable représentant 85,9% de l'effectif total, reste stable par rapport au 31 décembre 2012. Le groupe constate une décroissance de son taux d'utilisation des ressources internes au premier trimestre, qui s'établit à 80,7%, comparé à 81,9% sur la même période en 2012. Hors détérioration nouvelle de l'environnement, le groupe prévoit une stabilisation de son taux de marge d'exploitation au niveau de celui de 2012, et une forte amélioration de son résultat net. Au cours du trimestre, Devoteam a racheté pour 0,1 million d'euros de ses propres actions. Le directoire proposera à la prochaine assemblée générale de verser un dividende de 10 cents par action au titre de l'exercice 2012.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le secteur est en pleine mutation comme le souligne le choix du syndicat, le Syntec numérique, de rebaptiser les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) en Entreprises de Services du Numérique (ESN). Ce changement a pour objectif de prendre en compte la révolution numérique en cours et l'évolution des business models. Les intervenants sont soumis à une pression croissante sur les prix et à l'arrivée sur le marché de nouveaux entrants spécialistes du digital. L'acquisition récente d'Alti par le numéro un indien Tata Consulting Services (TCS) souligne toutefois l'attrait du marché français pour les acteurs internationaux. Les grandes SSII françaises s'engagent, elles, dans des opérations de consolidation, comme c'est le cas de GFI Informatique qui a repris Thalès Services Cognitis en 2012. FTB/ACT/