DERICHEBOURG : bénéfice net en baisse de 46,9% au premier semestre

24/05/2013 - 09:02 - Option Finance

(AOF) - Derichebourg a vu son bénéfice net semestriel (octobre-mars) chuter de 46,9% à 7,2 millions d'euros, pénalisé par la baisse du marché des déchets industriels en Europe. Le résultat opérationnel courant du groupe de services aux entreprises et aux collectivités a reculé de 12,7% à 41 millions. La marge opérationnelle courante ressort donc à 2,4% contre 2,7% un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant de sa branche Environnement a plongé de 69% à 12 millions tandis que celui des activités aéroportuaires a bondi de 162% et celui dans les services aux entreprises, de 139%. Le chiffre d'affaires s'élève à 1,71 milliard d'euros, soit une diminution limitée de 2,6% par rapport à l'exercice précédent. La progression du chiffre d'affaires des activités Services Aéroportuaires et Multiservices a compensé la baisse de celui de l'activité Services à l'Environnement. Dans son communiqué, le groupe a assuré que la liquidité nécessaire à son financement était assurée. La société bénéficie du soutien de ses partenaires financiers qui n'ont pas fait obstacle au renouvellement des tirages au 31 mai en acceptant le dépassement du ratio de levier au 31 mars 2013. Le groupe disposera, du fait d'une cession d'actifs, des ressources financières pour assurer les échéances de ses dettes, soit il aura procédé à une opération de refinancement de cette dette. Pour les mois qui viennent, Derichebourg évoque des "perspectives prudentes" pour ses activités dans l'environnement mais anticipe un contexte plus favorable pour ses deux autres activités.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Subissant la contraction de l'activité économique et le durcissement de la concurrence, les grands groupes de travail temporaire ont affiché une dégradation de leurs performances l'an passé. Adecco a vu son chiffre d'affaires baisser de 3% à 20,53 milliards d'euros et ses bénéfices nets chuter de 27% à 377 millions d'euros. Le leader mondial du travail temporaire a dû affronter une diminution du nombre de travailleurs temporaires en mission (-11,5%). Ce sont essentiellement les mauvais résultats de sa filiale française, qui représente quasiment le quart de son activité, qui expliquent le recul de ses indicateurs. Synergie a pu maintenir son activité en 2012 (à 1,44 milliard d'euros) grâce à une solide présence à 'international. Ses revenus hors de France représentent 43% de son activité. Toutefois, en dépit d'un renforcement de la maîtrise de ses coûts, le résultat opérationnel a été ramené de 48,2 millions d'euros en 2011 à 40,4 millions en 2012. Quant à Randstad, numéro deux mondial de l'intérim, son bénéfice net a chuté de 79% à 36,7 millions d'euros. Néanmoins, porté par les acquisitions aux Etats-Unis, le chiffre d'affaires s'est développé de 5% à 17,1 milliards d'euros. FTB/ACT/