SUEZ ENVIRONNEMENT remporte un contrat au Liban

27/05/2013 - 17:50 - Option Finance

(AOF) - Suez Environnement a annoncé s'associer avec l'entreprise Al-Jihad for Commerce and Contracting (JCC) afin d'offrir un modèle d'avenir à la valorisation des déchets au Liban. La décharge de Saïda - plus d'un million de mètres cubes de déchets - est située sur le littoral de la mer Méditerranée, à 1 kilomètre du port et du centre historique de la ville. Cette " Montagne de déchets ", véritable fardeau environnemental pour les habitants et la municipalité, témoigne de près de 40 années d'accumulation de déchets, a indiqué le numéro deux mondial des services à l'environnement. A la demande du gouvernement libanais, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a pris en charge la gestion du contrat de 25 millions de dollars pour la réhabilitation de la décharge de Saïda. L'achèvement des travaux et des prestations est prévu pour fin 2015. JCC et Suez Environnement disent souhaiter promouvoir un modèle de gestion des déchets fondé sur la responsabilité sociale de chacun : la décharge de Saïda sera transformée en parc public, offrant aux résidents des espaces récréatifs avec un théâtre en plein air destiné aux événements publics, la végétation et l'aménagement paysager du site s'inspirant de l'histoire de Saïda et de sa culture. Le nouveau site d'enfouissement sera situé au même emplacement que la décharge existante. Une usine de traitement sera mise en service afin d'assurer le tri des déchets excavés selon leur fraction granulométrique et leur densité.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- N°2 mondial des services à l'environnement ; - 3 grands moteurs de croissance : urbanisation, gestion de la rareté des ressources, renforcement des réglementations ; - Métiers (et contrats) de long terme assurant une bonne visibilité ; - Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) ; - Situation capitalistique stable (35% du capital détenu par GDF Suez).

Les points faibles de la valeur

- Secteur des " utilities " à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe, sur les entreprises génératrice de cash flows réguliers, et les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon en mars 2011 ; - Cyclicité d'une partie des activités mise en évidence par la crise : remise en cause du statut " défensif " de la valeur ; - Contexte économique peu porteur sur le court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets.

Comment suivre la valeur

- Sortie du CAC 40 en décembre 2011 ; - Statut défensif remis en cause ; - Activités fortement consommatrices de capitaux : secteur présentant traditionnellement un niveau d'endettement élevé et donc une sensibilité aux taux d'intérêt ; - Décote par rapport à Veolia, souvent jugée injustifiée par les analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Les grands énergéticiens européens sont contraints de revoir leurs ambitions. GDF Suez a ainsi revu à la baisse de 15% son bénéfice net (hors exceptionnel) attendu pour 2013 et 2014. Il a annoncé un vaste plan d'économies et de désendettement et une accélération de son développement dans les pays émergents. Un ensemble de facteurs pénalisent ces acteurs. A la crise économique en Europe s'ajoutent les mesures d'économies d'énergie. La baisse de la consommation de gaz devrait se poursuivre car une directive européenne sur l'efficacité énergétique oblige les opérateurs à réduire la consommation de leurs clients de 1,5% dès 2014. Autre menace : grâce à la révolution des gaz de schiste, les Etats-Unis sont désormais producteurs de gaz à bas prix. Face à une pression réglementaire et fiscale qui ne cesse de s'accroître, les intervenants ont choisi de réduire leurs investissements et de céder des actifs. FTB/ACT/