LAURENT PERRIER : repli limité du résultat net annuel

28/05/2013 - 09:04 - Option Finance

(AOF) - Laurent Perrier a réalisé au titre de son exercice 2012-2012 un résultat net en repli de 6,9% à 20,2 millions d'euros. Le résultat opérationnel a reculé de 10,4% à 40 millions, affecté par la baisse de la marge vendange et la forte augmentation des investissements de soutien de marque pour la célébration du bicentenaire de Laurent Perrier. Le chiffre d'affaires annuel s'établit à 222,9 millions, en hausse de 1,9%, confirmant ainsi le retour à la croissance au quatrième trimestre (+8,7% contre +1%) soutenu par la bonne performance de l'effet mix-prix. Sur l'ensemble de l'exercice, le groupe limite la baisse de ses volumes à 0,8% (contre -3,3% pour le marché) avec un mix-prix qui progresse de 1,6% soutenu par la bonne tenue des ventes de la marque Laurent Perrier, notamment sur le segment haut de gamme (taux de haut de gamme en augmentation de 1,1 point à 37,9%) et à l'export (75,1% des ventes de la marque, +2,1 points). Au cours de l'exercice 2012/13, Laurent Perrier a poursuivi la consolidation de sa structure bilancielle. La dette nette ressort ainsi à 281 millions, en baisse de 1,6% grâce notamment à la bonne maîtrise de son BFR (avec la baisse des rendements en 2012) et représente un taux d'endettement de 95% et couvert à 165% par les stocks. Au cours des prochains mois, le groupe devrait continuer de bénéficier d'une demande bien orientée en dehors d'Europe, alors que les marchés européens devraient rester difficiles.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/