SOPRA : démission d'un administrateur

31/05/2013 - 18:43 - Option Finance

(AOF) - Réuni le 30 mai 2013 sous la Présidence de Pierre Pasquier, le Conseil d'administration de Sopra Group a pris acte de la démission d'Hélène Martel-Massignac de ses mandats d'administrateur, de membre du Comité d'audit et de membre du Comité des rémunérations. Cette démission a pris effet le 22 mai dernier. Hélène Martel-Massignac a indiqué que cette démission était liée au souhait de la société Caravelle, dont elle est Directrice générale, de pouvoir librement étudier les options relatives à l'évolution de la participation qu'elle détient. Elle précise que cette démission ne remet pas en cause la confiance accordée par la société Caravelle à la direction de la société Sopra Group.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le secteur est en pleine mutation comme le souligne le choix du syndicat, le Syntec numérique, de rebaptiser les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) en Entreprises de Services du Numérique (ESN). Ce changement a pour objectif de prendre en compte la révolution numérique en cours et l'évolution des business models. Les intervenants sont soumis à une pression croissante sur les prix et à l'arrivée sur le marché de nouveaux entrants spécialistes du digital. L'acquisition récente d'Alti par le numéro un indien Tata Consulting Services (TCS) souligne toutefois l'attrait du marché français pour les acteurs internationaux. Les grandes SSII françaises s'engagent, elles, dans des opérations de consolidation, comme c'est le cas de GFI Informatique qui a repris Thalès Services Cognitis en 2012.

Informatique - Editeurs de logiciels

L'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels et solutions Internet) a émis des propositions pour structurer une filière française dédiée au nouveau marché du " big data ", qui consiste à stocker et à exploiter des quantités massives de données informatiques en circulation. L'Afdel requiert l'aide de l'Etat sous la forme d'un fonds de 300 millions d'euros, financé à parité par le secteur-public et des investisseurs privés. L'objectif est qu'une centaine de start-ups spécialisées soient opérationnelles d'ici à 2018. Leur valeur ajoutée résiderait dans l'exploitation d'une masse de données et des applications qui en découlent. Cela pourrait induire une création de valeur pour l'industrie informatique de 2,6 milliards d'euros d'ici à 2018. FTB/ACT/