ALPHA MOS enregistrera un exercice déficitaire

03/06/2013 - 09:31 - Option Finance

(AOF) - Alpha M.O.S. a enregistré une perte nette de 1,313 million d'euros au premier semestre, clos fin mars, à comparer avec une perte nette de 974 000 euros un an plus tôt. Le spécialiste de la fabrication de nez, langue et oeil électroniques à usage industriel a aussi annoncé une perte opérationnelle courante de 1,385 million d'euros, contre une perte de 953 000 euros sur l'exercice précédent. La société précise qu'elle avait comptabilisé l'année dernière des crédits d'impôt recherche rectificatifs au titre d'exercices antérieurs pour un montant de 648 000 euros, majorant à due concurrence l'excédent brut d'exploitation et le résultat de la période. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 4,24 millions d'euros, en progression de 3%. Malgré la perte de la période, la trésorerie nette reste stable du fait de l'augmentation de capital. Au 31 mars 2013, elle s'élevait à 677 000 euros (contre 557 000 euros) tandis que ses passifs financiers à court terme atteignaient 919 000 euros (contre 784 000 euros). Sur le second semestre, le groupe a pour objectif d'enregistrer une progression de son activité par rapport à l'exercice 2011-2012 et de poursuivre ses efforts en vue d'améliorer sa rentabilité. Compte tenu de la perte du premier semestre, l'exercice 2012-2013 sera cependant déficitaire. Tout en poursuivant la réduction de ses coûts de fonctionnement, Alpha M.O.S. prévoit de maintenir ses efforts de développement, commerciaux et de R&D, notamment dans le domaine des micro-capteurs pour les applications industrielles et Grand Public. Pour ce faire, le groupe n'exclut pas la possibilité de renforcer ses capacités d'investissement et ses fonds propres en fonction des opportunités qui se présenteraient à lui.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/