(AOF / Funds) - La volatilité des marchés des changes se situe à ses plus bas niveaux depuis plusieurs années, du moins pour ce qui concerne les grandes devises, la volatilité implicite de la plupart d'entre elles évoluant à des niveaux constatés au cours des 20 dernières années pendant de brèves périodes en 2006/2007 et 1996, souligne JPMorgan AM dans son denier bulletin hebdomadaire. De fait explique la société de gestion, en 2012, "la marge de fluctuation euro/dollar (la paire faisant l'objet des transactions les plus importantes) a été la plus étroite jamais constatée depuis la création de la monnaie unique (et si nous remontons à l'époque du couple dollar/deutsche mark, l'un des niveaux de marge les plus étroits constatés au cours de cinq années calendaires depuis la fin du système de taux de change fixes de Bretton Woods au début des années 1970)". Selon JPMorgan AM, l'apparition de certains de ces éléments pourrait être liée au fait que la tendance de l'évolution des taux d'intérêt a été uniforme, toutes les évolutions étant orientées à la baisse ; les écarts de taux d'intérêt ont été extrêmement faibles, les taux directeurs des banques centrales convergeant vers zéro ; et, fait important, les anticipations portaient sur de faibles évolutions des écarts entre taux d'intérêt. Plus récemment, le gérant a constaté une forte progression de la volatilité des changes de nombreuses devises comme le yen, le dollar australien, le franc suisse, le réal brésilien et le rand sud-africain. Les pays et régions se situant à des stades très différents de la reprise d'après crise financière, et les points de retournement de la politique monétaire allant évoluer à des stades divers sur les marchés sur plusieurs années, il prévoit une progression de la volatilité des devises (risque habituellement peu performant dans les portefeuilles). AUT/ALO