GEMALTO dans les petits papiers du gouvernement sud-africain

05/06/2013 - 09:57 - Option Finance

(AOF) - Gemalto a annoncé avoir été retenu par le gouvernement sud-africain pour la fourniture de cartes d'identité électroniques dans le cadre d'un programme national de modernisation. Le groupe spécialisé dans la sécurité numérique, qui participe déjà à plus de 80 programmes nationaux analogues dans le monde et est actuellement présent dans une quarantaine de pays, délivrera à l'imprimerie nationale d'Afrique du Sud (GPW) des cartes d'identité électroniques. Baptisées "Sealys", en polycarbonate et robustes, celles-ci seront proposées aux citoyens de 16 ans et plus et visent à réduire la contrefaçon. "Gemalto a démontré sa capacité à fournir des documents d'identité électronique sécurisés en respectant des impératifs temps ambitieux", a commenté Anthony Mbewu, directeur général de GPW cité dans le communiqué du groupe. "Ce nouveau projet témoigne de l'accélération significative des initiatives d'eGouvernement sur le continent africain, où Gemalto a déjà contribué à un nombre important de programmes nationaux", a pour sa part rappelé Ari Bouzbib, directeur commercial des programmes gouvernementaux en Afrique chez Gemalto.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial de la sécurité numérique issu de la fusion Gemplus-Axalto, dont le chiffre d'affaires se répartit de façon équilibrée entre les logiciels embarqués (51 %) et les plateformes logicielles et services (49 %) ; - Clientèle bien diversifiée entre la téléphonie mobile (49 % des ventes, avec 1 milliard d'utilisateurs équipés d'une carte SIM Gemalto), la sécurisation des transactions (25 %), la sécurité (17 %) et le secteur " machine to machine " (9 %) ; - Marché en croissance structurelle (mutation des moyens de paiement, dématérialisation des documents d'identité, paiement via le téléphone mobile) aux relais nombreux dans tous les secteurs : LTE (évolution de la 3G), NFC/TSM (opérations sans contact) dans les télécoms, identité électronique, EMV/personnalisation aux Etats-Unis et pays émergents, M2MD (machine to machine) ... ; - Activités relativement acycliques : dépenses télécoms des consommateurs préservées en période de ralentissement économique, renouvellement automatique des cartes bancaires avec des cycles de 3 ans en moyenne, contrats de long terme pour les documents d'identité numériques ; - Transformation de la branche Téléphonie mobile : d'une activité cartes SIM à faibles marges à un mix logiciels /cartes haut de gamme à marges plus élevées ; - Situation financière saine et retour à la distribution de dividendes.

Les points faibles de la valeur

- Poids relativement excessif de la téléphonie mobile, près de la moitié des ventes mais près des deux tiers du bénéfice opérationnel ; - Pression sur les prix des " vieilles " cartes pour téléphones mobiles (SIM) ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Relative dépendance vis-à-vis des budgets nationaux pour les projets de sécurisation des documents d'identité ; - Sensibilité du chiffre d'affaires à la cherté de l'euro ; - Depuis avril 2013, double cotation des actions à Amsterdam, où a été transféré le siège social. D'où la non-éligibilité de l'action au SRD.

Comment suivre la valeur

- Volumes du marché de la carte à puce concentrés sur les secteurs de la téléphonie et du bancaire ; - Issue du litige juridique contre Google pour violation de brevets utilisés dans le système Androïd, une audience devant la cour d'Appel étant prévue à l'automne 2013 ; - Réalisation des objectifs de croissance des ventes des nouvelles solutions LTE (quasi 4G), catalyseur de la croissance future, et des services de paiement mobile ; - Poursuite de la croissance des programmes d'identité électronique -passeports, gestion des visas et contrôle aux frontières...- déployés par les Etats ; - Précisions attendues en fin d'année sur le futur programme triennal d'investissements en capacité et R&D ; - Depuis son entrée dans le CAC 40 en décembre 2012, cours très volatile et sanctionné à toute déception même minime ; - Capital éclaté mais non opéable, la Caisse des Dépôts en détenant 8,43 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/