(AOF) - Dans le sillage de Wall Street, les Bourses européennes ont terminé sur une note négative, pénalisées par l'hypothèse de plus en plus plausible d'un durcissement de la politique monétaire de la Fed. A Paris, le CAC 40 a clôturé en repli de 1,87% à 3 852,44 points. Dans le reste de l'Europe, le Dax et le Footsie 100 ont eux aussi terminé la séance en baisse de respectivement 1,10% et 2,12%. La tendance était la même outre-Atlantique, le Dow Jones reculant de 0,88% à 15 044,45 points vers 17h30. Après plusieurs séances marquées par de vives incertitudes concernant l'évolution de la politique monétaire de la Banque fédérale américaine, le président de la Fed de Dallas a déclaré que l'institution américaine était sur le point de réexaminer son programme. Selon lui, les investisseurs ne peuvent espérer un assouplissement quantitatif "à l'infini". Les publications d'indicateurs confortant la reprise de l'économie américaine sont venues accréditer sa thèse. La croissance s'est notamment accélérée dans le secteur des services en mai. L'indice ISM des services s'est établi à 53,7 le mois dernier après 53,1 en avril. Les économistes misaient en moyenne sur indice de 53,5. Un indice supérieur à 50 traduit une expansion de l'activité. A Paris, la grande majorité des valeurs du CAC 40 a clôturé en baisse. Deuxième plus forte baisse, Carrefour (-4,09%) a pâti de la dégradation de recommandation de HSBC, qui s'inquiète des perspectives du secteur sur le Vieux Continent. A l'inverse, EDF, plus forte hausse du CAC 40, a gagné X,XX% après la publication d'une étude de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) recommandant une hausse des prix de l'électricité comprise entre 6,8 et 9,6% dès cet été. François Hollande s'est cependant dit opposé à une telle augmentation dans l'immédiat. FTB/MAF/