TOTAL s'engage pour la jeunesse

07/06/2013 - 18:24 - Option Finance

(AOF) - Total et l'Etat font cause commune pour la jeunesse. Le PDG du pétrolier français Christophe de Margerie et la ministre des Sports Valérie Fourneyron ont en effet signé une convention de trois ans fixant le cadre d'un engagement commun en sa faveur. Celle-ci fait suite à un partenariat entre les deux partis scellé en 2009 et vise à "améliorer significativement et durablement l'insertion socioprofessionnelle des jeunes en France", a résumé Total dans son communiqué. Et d'ajouter : "Aujourd'hui, en ligne avec la "Priorité Jeunesse" du gouvernement et les mesures annoncées à l'issue du premier comité interministériel de la jeunesse de février dernier, 16,7 millions d'euros financeront des projets portés essentiellement par des structures associatives". Dans le détail, "7 millions d'euros appuieront le développement du recrutement, de l'encadrement et de la qualification de jeunes en emploi d'avenir ; 5,7 millions d'euros soutiendront l'accès à la mobilité et l'accompagnement des jeunes par des structures associatives et 4 millions d'euros assureront le développement d'activités éducatives et culturelles en dehors du temps scolaire, notamment en accompagnant la réforme des rythmes éducatifs dans le premier degré", a détaillé la multinationale.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Dans le " top 5 " des compagnies pétrolières opérant dans le gaz et le pétrole et organisé en 4 divisions : exploration & production, raffinage, chimie et distribution ; - Visibilité de l'activité, avec une cible de production de 3 Mbep (millions de barils équivalent pétrole) par jour en 2017 contre 2,3 Mbep en 2012, et une accélération de la croissance après 2015, 90 % du potentiel 2017 étant en production ou en cours de développement ; - Taux de 93 % de remplacement des réserves, le plus élevé des majors européennes ; - Stabilisation des investissements nets, dont 80 % en amont ; - Rationalisation du portefeuille d'activités (cessions d'actifs non stratégiques dans l'amont et désengagement partiel du raffinage et pétrochimie) ; - Mise en place de relais de croissance (GNL et gaz de schiste au Canada), avec sélectivité, comme en témoigne la sortie du projet Voyageur au Canada dans les sables bitumeux, qui redonnera de la souplesse financière ; - Petite diversification dans le solaire avec des projets de grande taille, telle la centrale solaire Shams 1 aux Emirats arabes unis ; - Qualité de la génération des flux de trésorerie.

Les points faibles de la valeur

- Bonne marche de l'activité perturbée par le déclin des champs matures, par la longueur de mise en service des nouveaux gisements et par les variations de quota de l'Opep ; - Exposition aux risques géopolitiques en Afrique, au Nigeria notamment ; - Crise structurelle du raffinage européen amplifiée par la crise économique ; - Recul de la production en début d'année, en raison de l'arrêt d'Elgin en mer du Nord ; - Image ternie auprès du grand public par une série de catastrophes (Erika, usine AZF) et la fermeture médiatisée de la raffinerie de Dunkerque.

Comment suivre la valeur

- Forte sensibilité aux cours du baril de pétrole et au dollar ; - Réductions de capacité dans le raffinage en Europe pour des raisons structurelles (baisse de la demande de produits pétroliers et prédominance du diesel dans le parc automobile français) ; - Après Voyageur, d'autres cessions à venir (TIGF...) ; - Arrivée en production des 15 projets en développement et redémarrage du champ Elgin en mer du Nord, après une fermeture d'un an ; - Politique de distribution de 50 % du bénéfice, avec service d'acompte.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les pétroliers placent le gaz naturel liquéfié (GNL) au centre de leur stratégie et multiplient les investissements dans ce domaine. L'objectif est de profiter de l'explosion attendue de la demande qui, tirée par l'Asie, devrait doubler d'ici à 2025, à 430 millions de tonnes par an. Shell va racheter des actifs de gaz naturel liquéfié de l'espagnol Repsol pour 6,7 milliards de dollars. Le pétrolier anglo-néerlandais va également construire plusieurs grands projets. Son concurrent ExxonMobil participe aussi à la construction d'usines géantes de liquéfaction dans plusieurs pays. Total, qui a produit 8 millions de tonnes de GNL en 2011, prévoit de doubler ce chiffre d'ici à 2020. FTB/ACT/