UBISOFT s'associe avec Warner Bros et Michael Bay pour adapter Tom Clancy's Ghost Recon au cinéma

12/06/2013 - 10:39 - Option Finance

(AOF) - Ubisoft Motion Pictures, la branche cinématographique et télévisuelle d'Ubisoft, a annoncé sa collaboration avec Warner Bros Pictures et Michael Bay, le réalisateur plusieurs fois récompensé pour les blockbusters tels que " Armageddon ", " Pearl Harbor " et " Transformers ", pour le développement d'un long métrage tiré de l'univers Tom Clancy's Ghost Recon. " Tom Clancy's Ghost Recon est l'une des franchises phares d'Ubisoft, avec plus de 24 millions d'exemplaires vendus. Les Ghosts sont une unité des opérations spéciales, sous le commandement direct de la " Joint Special Operations Command ", l'élite des forces spéciales américaines modernes ", a rappelé l'éditeur de jeux vidéo.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

-Troisième éditeur mondial indépendant de jeux vidéo avec les franchises phares Assassin's Creed, Just Dance, ainsi que Far Cry et les séries Tom Clancy (Splinter Cell, Ghost Recon, Rainbow Six...) ; - Récurrence du chiffre d'affaires sur les licences ; - Présence sur tous les segments du jeu video, avec des licences fortes : les consoles avec les blockbusters AAA (Assassin's Creed, Far Cry, Splinter Cell) ; le Free To Play sur PC avec par exemple Ghost Recon Online ; les jeux sur mobile avec Rayman, dont le dernier opus sur iOS a été élu jeu de l'année 2012 par Apple ; - Nouveau cycle de croissance pour l'industrie avec l'arrivée des premières consoles de nouvelle génération fin 2012 ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Difficulté à anticiper les résultats d'Ubisoft et consensus de marché très dispersé ; - Challenge du groupe : réussir à tenir ses marques et les rendre plus fortes compte tenu de l'inflation des coûts de production ; - Environnement sectoriel très concurrentiel sur le haut de gamme et pressions sur les prix sur le segment " casual " ; -Incertitudes sur l'intégration des équipes de Montréal, après l'arrêt du développement du jeu 1666 et le départ de Patrice Désilets, le designer du premier Assassin's Creed ; - Dépendance du chiffre d'affaires aux deux grandes et lucratives franchises Assassin's Creed et Far Cry ; - Encore du retard dans les MMO (jeux en ligne massivement multi joueurs) qui ne pèsent que 12 % des revenus et dont le système d'abonnement assure une bonne visibilité à l'activité.

Comment suivre la valeur

- Valeur de restructuration très volatile ; - Présentation des nouveaux jeux lors des salons professionnels comme l'E3 (Electronic Entertainment Expo) à Los Angeles, la tendance du marché américain préfigurant de quelques mois celle de l'Europe ; - Forte saisonnalité de l'activité : majeure partie des ventes entre septembre et janvier (avec un pic pour les fêtes de fin d'année) ; - Stratégie de développement axée sur le " core gaming ", en s'appuyant notamment sur les Playstation 3 et 4 de Sony, et les XBox 360 et One de Microsoft ; le groupe continue par ailleurs de soutenir pleinement la WiiU de Nintendo, malgré ses difficultés commerciales actuelles, alors que la plupart des autres éditeurs tiers ont arrêté de développer des jeux pour cette console (Electronic Arts, par exemple) ; - Accueil commercial des prochains jeux : Splinter Cell Blacklist fin août, Assassin's Creed 4 Black Flag en octobre, Watch Dogs en novembre, ainsi que South Park et Rayman Legends ; - Retombées commerciales de l'accord de R&D " Mango " signé fin 2012 et d'une durée de 22 mois avec l'Etat français pour promouvoir de nouvelles générations de jeux en France ; - Exercice décalé au 31 mars ; - Actionnariat relativement " contrôlé " avec une forte présence des frères fondateurs et de la famille Guillemot (11 %) et de la Caisse des dépôts (3,9 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Jeux vidéo

L'emploi dans le secteur du jeu vidéo en France a été divisé par deux en une dizaine d'années. Aujourd'hui seules 5000 personnes travaillent au sein des quelques 250 PME françaises. La situation pourrait même s'aggraver car selon le syndicat national du jeu vidéo (SNJV), dix dépôts de bilan ont été comptabilisés depuis le début de l'année. Les autorités ont décidé d'aider le marché français en créant un groupe de travail commun pour définir les perspectives d'avenir et favoriser son développement. L'exemple canadien est instructif : en quelques années le Canada est devenu le troisième pôle de développement de jeu vidéo, derrière le Japon et les États-Unis, et devant la France. 16000 emplois directs ont été créés dans près de 350 sociétés. FTB/ACT/