Analyse clôture AOF France / Europe - Retour à l'équilibre

13/06/2013 - 17:52 - Option Finance

(AOF) - En net repli à l'ouverture, les marchés actions européens ont finalement terminé proche de l'équilibre dans le sillage de Wall Street. Les Bourses ont été soutenues par des rumeurs selon lesquelles la Fed souhaiterait éviter de perturber les marchés lors de sa réunion de la semaine prochaine. Ils ont également bien accueilli la publication d'indicateurs économiques américains encourageants en début d'après-midi. Le CAC 40 a gagné 0,11% à 3 797,98 points, mettant ainsi un terme à une série de quatre séances consécutives de baisse. Le FTSE Eurotop 100 a cédé 0,02% à 2 396,69 points. Royal Bank of Scotland (-3,62% à 313,80 pence) a affiché la plus forte baisse de l'indice FTSE 100 au lendemain de l'annonce du départ de son Directeur général Stephen Hester, à la demande du conseil d'administration. Il restera cependant à son poste jusqu'à la fin de l'année. Credit Suisse s'est dit surpris par le timing de ce départ. L'analyste s'attendait ainsi à ce que Stephen Hester conserve ses fonctions pour privatiser la banque, détenue à hauteur de 81% par l'Etat britannique depuis la crise financière. Cette privatisation doit avoir lieu avant la fin 2014. L'action France Télécom n'a que peu souffert de la mise en examen mercredi soir de son PDG Stéphane Richard. Le titre de l'opérateur français a perdu 0,31% à 7,446 euros. L'enquête pour "escroquerie en bande organisée" ouverte à l'issue des 48 heures de garde à vue de Stéphane Richard n'inquiète d'ailleurs pas les brokers, qui maintiennent leurs recommandations et objectifs de cours pour le moment. Anciennement Séchilienne Sidec, Albioma a gagné 0,98% à 14,43 euros après avoir révisé ses objectifs 2013 à la hausse. Le groupe cible désormais un résultat net part du groupe de 36,5 millions d'euros, soit deux millions d'euros de plus que sa dernière estimation, réalisée en mars dernier. L'EBITDA atteindrait quant à lui 130 millions d'euros contre 127 annoncés précédemment. Leader de la valorisation énergétique de la biomasse, l'entreprise a par ailleurs révélé avoir trouvé un accord de principe avec EDF dans le cadre des contrats à long terme conclus avec l'électricien.

Les chiffres macroéconomiques

Le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis a reculé à 346 000, contre 357 000 la semaine précédente. Le consensus Briefing.com tablait sur 348 000 nouveaux demandeurs d'emplois. Les ventes au détail aux Etats-Unis ont de leur côté augmenté de 0,6% en mai, après une progression de 0,1% en avril. Les économistes interrogés par Reuters étaient moins optimistes et prévoyaient en moyenne une hausse de 0,4%. Hors automobiles, les ventes ont augmenté de 0,3% A 17h30, l'euro est en baisse face au dollar à 1,3323.

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LEXIQUE

Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index)  : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. FTB/MAF/5