BOEING : Ryanair à fond sur le 737 MAX

19/06/2013 - 14:17 - Option Finance

(AOF) - Concurrent de l'A320 NEO (New Engine Option), sur lequel il a pris du retard, le Boeing 737 MAX (qui entrera en service lors du troisième trimestre 2017, avec 6 mois d'avance sur le calendrier initial) est cependant dans les petits papiers de Ryanair. Le directeur général de la compagnie lowcost Michael O'Leary a en effet déclaré vouloir en commander quelque 200 exemplaires d'ici la fin de l'année, sans pour autant exclure une commande d'A320 NEO. Ryanair a en outre finalisé une commande de 175 Boeing 737-800. Dévoilée en mars dernier, l'opération a été évaluée à 11,6 milliards d'euros.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

L'Association Internationale des Transports Aériens (Iata) a revu à la hausse ses prévisions pour le bénéficie cumulé des compagnies aériennes cette année. Il pourrait atteindre 10,6 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires de 671 milliards. C'est 2,2 milliards de mieux que sa précédente prévision. Cette amélioration provient d'une demande plus forte que prévu au premier trimestre, et surtout, du retour à la croissance du fret aérien, qui pourrait augmenter de 2,7% cette année. Les perspectives de croissance du trafic passagers ont également été revues à la hausse par l'Iata, qui table sur 5,4% en 2013, contre 4,5% prévus précédemment. Les compagnies européennes sont toujours à la peine avec un modeste bénéfice cumulé prévu d'environ 800 millions d'euros. C'est peu comparé à celles d'Asie-Pacifique (4,2 milliards de dollars) et d'Amérique du Nord (3,6 milliards de dollars).

Aéronautique - Défense

Les équipementiers français pourraient sérieusement pâtir des incidents survenus avec le Boeing 787 Dreamliner. Safran, Thales et Zodiac commercialisent chacun pour plusieurs millions de dollars d'équipements par appareil. Ainsi Safran fournit, entre autres, les freins électriques et le train d'atterrissage, ainsi qu'une partie du réseau électrique. Zodiac fournit, lui, le convertisseur de puissance du système électrique ainsi que de nombreux autres équipements tels que cadres de hublot et fauteuils. Quant à Thales, c'est celui qui est le plus en mauvaise posture car certains de ses équipements semblent être impliqués dans deux des incidents survenus, notamment le feu électrique. Quant à Airbus il risque également de subir le contrecoup : la mise en service de son nouveau long-courrier, l'A350, pourrait être retardée si la procédure de certification des nouveaux avions est désormais rallongée. FTB/ACT/