REMY COINTREAU : Frédéric Pflanz deviendra directeur général le 1er octobre prochain

20/06/2013 - 08:20 - Option Finance

(AOF) - Le conseil d'administration de Rémy Cointreau SA du 4 juin 2013 a renouvelé le mandat de directeur général de Jean-Marie Laborde, à compter du 27 juillet jusqu'au 30 septembre 2013. Il sera proposé au conseil d'administration du 24 septembre, la nomination de Frédéric Pflanz en qualité de directeur général de Rémy Cointreau SA à effet du 1er octobre 2013. " Entré dans le Groupe en 2010 en qualité de directeur financier, Frédéric Pflanz occupe également depuis décembre 2012 les fonctions de directeur exécutif du groupe aux côtés de Jean-Marie Laborde ", précise le groupe de vins et spiritueux.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Marques " premium " très recherchées dans les pays émergents ; - Rythme de croissance le plus élevé dans le secteur des Spiritueux ; - Situation financière saine, confortée par la cession des Champagnes.

Les points faibles de la valeur

- Faible visibilité sur la croissance européenne ; - Fortes expositions des liqueurs aux marchés matures ; - Perspectives de croissance en Asie jugées largement valorisées ; - Manque de taille critique par rapport aux concurrents ; - Forte dépendance au Cognac (50% du CA) ; - Aspect spéculatif limité (famille Hériard Dubreuil déterminée à garder le contrôle du groupe).

Comment suivre la valeur

- Valeur de croissance, associée au secteur du luxe ; - Consommation de spiritueux dépendant des revenus, de la confiance des ménages et de l'évolution des modes ; - Exercice de décalé, clos le 31 mars; - Forte saisonnalité des ventes : CA significatif en fin d'année ; - Forte sensibilité aux variations de change ; - A suivre, l'utilisation du cash retiré de la vente des Champagnes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/