Le bénéfice net de SMITH & WESSON gagne 102% au quatrième trimestre

26/06/2013 - 14:52 - Option Finance

(AOF) - Le quatrième trimestre fiscal achevé fin avril marque une progression record pour le fabricant d'armes américain Smith & Wesson. Le chiffre d'affaires crève le plafond à 178,7 millions de dollars, soit une hausse de 37,6% par rapport au quatrième trimestre de l'année précédente. Le bénéfice net représente 25,17 millions de dollars sur trois mois, contre 12,47 millions l'année précédente, soit une croissance de 102%. La compagnie explique n'avoir pu répondre intégralement à l'explosion de la demande malgré l'accroissement de sa production, accusant donc une croissance des arriérés de commande. Le bénéfice par action a atteint 38 cents. La croissance très importante des résultats est attribuable à "un marketing solide, de nouveaux produits innovants, une production encadré et une gestion financière stricte", selon le PDG du groupe James Debney. "Nos ventes élevées sur nos plus populaires produits M&P (Military and Police) résultent d'une hausse de notre capacité de production combinée à une demande soutenue et régulière d'armes à feu de la part des consommateurs." Les raisons de cette demande en pleine expansion sont sans doute à chercher du côté du projet, repoussé par le Sénat en avril dernier, de Barack Obama de renforcer la législation sur les armes aux Etats-Unis, et sur les nouvelles tueries comme celle de Newton en décembre 2012.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Aéronautique - Défense

Les équipementiers français pourraient sérieusement pâtir des incidents survenus avec le Boeing 787 Dreamliner. Safran, Thales et Zodiac commercialisent chacun pour plusieurs millions de dollars d'équipements par appareil. Ainsi Safran fournit, entre autres, les freins électriques et le train d'atterrissage, ainsi qu'une partie du réseau électrique. Zodiac fournit, lui, le convertisseur de puissance du système électrique ainsi que de nombreux autres équipements tels que cadres de hublot et fauteuils. Quant à Thales, c'est celui qui est le plus en mauvaise posture car certains de ses équipements semblent être impliqués dans deux des incidents survenus, notamment le feu électrique. Quant à Airbus il risque également de subir le contrecoup : la mise en service de son nouveau long-courrier, l'A350, pourrait être retardée si la procédure de certification des nouveaux avions est désormais rallongée. FTB/ACT/