ACCENTURE abaisse ses objectifs annuels

28/06/2013 - 09:29 - Option Finance

(AOF) - Accenture a réduit ses prévisions de croissance annuelle pour la deuxième fois de l'année en raison de la performance décevante de son activité de consulting. Le groupe de conseil en management, technologies et externalisation vise désormais une croissance de ses ventes comprise entre 3% et 4% à taux de change constants alors qu'il ciblait auparavant une progression dans le bas de la fourchette de 5% à 8%. Ses objectifs de résultats ont également été ramenés de 4,24-4,32 dollars à 4,18-4,22 dollars. Le consensus FactSet s'élève à 4,30 dollars. Les résultats du deuxième trimestre, clos fin février, ont en revanche légèrement dépassé les attentes. Sur cette période, le bénéfice net d'Accenture a ainsi atteint 810,3 millions de dollars, soit 1,21 dollar par action, contre 689 millions de dollars (1,03 par action) un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, il est ressorti à 1,14 dollar par action, supérieur d'1 cent au consensus Reuters. Le chiffre d'affaires a en outre augmenté de 1% à 7,2 milliards de dollars, mais Wall Street visait 7,43 milliards d'euros. Accenture a enregistré 8,3 milliards de dollars de commandes réparties entre le consulting (3,9 milliards de dollars) et l'infogérance (4,4 milliards de dollars). Pour le quatrième trimestre de l'exercice fiscal 2013, le chiffre d'affaires est attendu entre 6,7 et 7 milliards de dollars sous l'hypothèse d'un impact négatif des changes de 1%.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Subissant la contraction de l'activité économique et le durcissement de la concurrence, les grands groupes de travail temporaire ont affiché une dégradation de leurs performances l'an passé. Adecco a vu son chiffre d'affaires baisser de 3% à 20,53 milliards d'euros et ses bénéfices nets chuter de 27% à 377 millions d'euros. Le leader mondial du travail temporaire a dû affronter une diminution du nombre de travailleurs temporaires en mission (-11,5%). Ce sont essentiellement les mauvais résultats de sa filiale française, qui représente quasiment le quart de son activité, qui expliquent le recul de ses indicateurs. Synergie a pu maintenir son activité en 2012 (à 1,44 milliard d'euros) grâce à une solide présence à 'international. Ses revenus hors de France représentent 43% de son activité. Toutefois, en dépit d'un renforcement de la maîtrise de ses coûts, le résultat opérationnel a été ramené de 48,2 millions d'euros en 2011 à 40,4 millions en 2012. Quant à Randstad, numéro deux mondial de l'intérim, son bénéfice net a chuté de 79% à 36,7 millions d'euros. Néanmoins, porté par les acquisitions aux Etats-Unis, le chiffre d'affaires s'est développé de 5% à 17,1 milliards d'euros. FTB/ACT/