EUTELSAT va changer de Directeur financier

02/07/2013 - 16:43 - Option Finance

(AOF) - Antoine Castarède rejoindra Eutelsat le 1er septembre en qualité de directeur financier, a annoncé le groupe dans un communiqué. Précédemment responsable des finances au sein du groupe Oger Telecom, il y a mené à bien une série d'opérations financières d'envergure. Antoine Castarède y a également piloté des projets de développement au Moyen-Orient ainsi que dans d'autres marchés émergents et y a mis en place des pratiques financières conformes aux meilleurs standards internationaux. Diplômé de l'ESCP, il s'était préalablement forgé une vaste expérience dans les finances chez France Télécom, où il a occupé diverses fonctions pendant 15 ans : directeur financier d'Orange France de 2003 à 2006, directeur adjoint des fusions et acquisitions ainsi que plusieurs postes de développement international. Suite à cette nomination, Ariane Rossi, directrice de la comptabilité, du corporate finance et du contrôle de gestion, qui assure actuellement le poste de directrice financière par intérim, deviendra directrice financière adjointe, a précisé Eutelsat.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Co-leader européen de l'industrie des satellites avec une part de marché de 30 % en Europe (y compris Europe centrale), présent majoritairement dans les applications vidéo ; - Activité fondée sur des contrats à long terme offrant une bonne visibilité du carnet de commandes, à des niveaux records (5 années de chiffre d'affaires) ; - Fidélité des groupes de télévision à un opérateur de satellites en raison du coût de réorientation des antennes paraboliques des clients vers une nouvelle position orbitale ; - Bonne capacité à faire passer des augmentations de tarifs lors des renouvellements de contrat ; - Implantation dans les zones dynamiques : Europe Centrale, Balkans, Russie, Afrique du Nord et Moyen-Orient ; - Perspectives encourageantes dans la télévision 3D et le très haut débit (technologies nécessitant davantage de capacités satellitaires) entraînant une extension des lancements dans les prochaines années; - Levée des doutes sur les perspectives du satellite KA-SAT ; - Politique généreuse de redistribution de 65 à 75 %.

Les points faibles de la valeur

- Forte exigence historique des investisseurs sur les perspectives de croissance depuis l'alerte sur résultats de mai 2012 ; - Nouvelle alerte sur chiffre d'affaires en mai 2013 ; - Absence du créneau de la capacité incrémentale en vidéo jusqu'en 2015 ; - Retard sur le développement des applications professionnelles ; - Difficultés financières de certains clients (Afrique, Moyen-Orient) et dépendance aux budgets de la défense américaine (11 % du chiffre d'affaires) dont la baisse est à l'origine du recul du chiffre d'affaires du groupe en début d'année 2013 ; - Offensive de la concurrence en Afrique, de la part des autres opérateurs satellitaires et des spécialistes de la fibre.

Comment suivre la valeur

- Statut de valeur de croissance remis en cause par les avertissements de mai 2012 et mai 2013; - Risques à terme avec le lancement prochain d'une TV connectée par Apple, Yahoo et Google et avec la diffusion de l'iTV qui menace le modèle économique des chaînes payantes, principales clientes des opérateurs satellitaires ; - Rumeurs d'une offre de rachat sur Optus Sat, filiale australienne de Singapore Telecommunications ; - Réussite commerciale de l'ouverture des satellites multifaisceaux aux entreprises, à partir du satellite Ka-SAT qui couvre l'Europe et le bassin méditerranéen ; - Exercice décalé ; - Valeur non opéable (25,6 % des titres au Fonds stratégique d'investissement), dont la valorisation est freinée par l'éventuel désengagement total d'Abertis (encore 5 ,6 % du capital) derrière China Investment Capital (19,4 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La diffusion des quotidiens nationaux a été stable l'an passé. Si la diffusion en France a reculé de 5% en décembre, suite aux mouvements sociaux à répétition qui ont touché la distribution, sur l'ensemble de l'année le constat est meilleur. Les quotidiens nationaux d'information (hors éditions du dimanche et Le Parisien, classé dans les quotidiens régionaux) sont parvenus à stabiliser leurs ventes, à un peu plus de 1,4 million d'exemplaires en moyenne par jour. En 2011, leurs ventes avaient reculé de 1,4%. Cette tendance peut s'expliquer par les élections présidentielles et législatives ainsi que par une actualité internationale mouvementée. A l'issue de trois mois de négociations, les éditeurs de presse et Google ont réussi à trouver un accord. Un fonds de 60 millions d'euros, qui sera abondé par Google, va être créé pour financer les projets numériques de la presse. De plus, comme cela a été décidé précédemment avec la presse belge, le géant d'Internet va aider les éditeurs français à mieux monétiser leurs audiences, grâce à un recours préférentiel à ses instruments commerciaux (AdSense, AdMob, AdExchange). FTB/ACT/