Le CAC retrouve les 3 900 points

18/07/2013 - 18:07 - Option Finance

(AOF) - Indécis en début de séance, les marchés actions européens ont accru leurs gains dans l'après-midi, la publication d'indicateurs économiques américains encourageants compensant des résultats d'entreprises en demi-teinte. En hausse de 1,44% à 3 927,79 points, le CAC 40 a renoué avec les 3 900 points pour la première fois depuis début juin, tandis que l'indice européen FTSE Eurotop 100 a progressé de 0,75% à 2 457,89 points. Vers 17h30, l'indice Dow Jones était quant à lui en hausse de 0,69% pour atteindre un nouveau record à 15 577,77 points. Alors que le calendrier de sortie du programme de rachats d'actifs de la Réserve fédérale continue d'alimenter les spéculations, les investisseurs ont bien accueilli la publication d'une salve de statistiques américaines témoignant de l'amélioration de la santé de la première économie du monde. Proche de l'équilibre en matinée, le CAC 40 s'est redressé à 14h30 après l'annonce du recul plus fort que prévu aux Etats-Unis des inscriptions hebdomadaires au chômage lors de la semaine du 13 juillet (334 000 après 358 000 la semaine précédente et un consensus de 345 000). La progression s'est accélérée à 16h après la publication d'un indice Philly Fed bien supérieur au consensus en juillet. Cet indice, qui mesure l'activité dans la région de Philadelphie, est en effet ressorti à 19,8, contre 12,5 en juin et un consensus le donnant en recul à 7,8. A la Bourse de Paris, les publications des sociétés étaient majoritairement favorables. A l'image de Publicis (+3,37%) qui a signé l'une des plus forte hausses du CAC 40, soutenu par la nette accélération de sa croissance organique au deuxième trimestre. Carrefour a de son côté progressé de plus de 4% après avoir stabilisé son chiffre d'affaires au deuxième trimestre grâce à une reprise des ventes en Chine. La situation était en revanche plus contrastée en Europe où le groupe chimique Akzo Nobel et les équipementiers télécoms, Ericsson et Nokia, ont reculé, pénalisés par des résultats trimestriels décevants. FTB/MAF/