(AOF) - Go Sport a réalisé au premier semestre 2013 une perte nette de 8,6 millions d'euros, contre une perte de 17,4 millions un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant est ressorti à -16,5 millions, contre -13,7 millions au premier semestre 2012. L'Ebitda s'est lui aussi dégradé, passant de -3,9 à -7,8 millions, la bonne maîtrise des frais n'ayant que partiellement compensé la dégradation de la marge commerciale. Cette dernière s'est établie à 121 millions, après 128,5 millions il y a un an. Elle représente 38,9% du chiffre d'affaires HT, contre 39,6% au premier semestre 2012. Le chiffre d'affaires TTC a, lui, reculé de 4,1% à 310,8 millions. Retraitée du reverse factoring, la dette financière nette est stable par rapport à fin juin 2012, la cession du droit au bail du magasin Courir des Champs-Elysées ayant compensé les investissements réalisés au cours de la période. Au cours du premier semestre 2013, le groupe a ouvert 7 magasins GO Sport en franchise (2 en France, 1 au Maroc, 1 en Roumanie, 2 en Belgique et 1 en Tunisie) et 1 magasin Courir en France. Il a en outre poursuivi la rationalisation de son parc avec la fermeture de 4 magasins GO Sport (1 en France, et 3 franchises à l'international) et de 4 magasins Courir (2 en France et 2 franchises à l'international). Le parc de magasins compte 345 points de vente au 30 juin 2013, dont 179 GO Sport (39 franchises, parmi lesquelles 5 en France) et 166 Courir (10 franchises à l'étranger).
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/