LOCKHEED MARTIN bat le consensus

23/07/2013 - 14:55 - Option Finance

(AOF) - Lockheed Martin a dévoilé avant-Bourse un bénéfice trimestriel de 859 millions de dollars (2,65 dollars par action), contre 781 millions (2,38 dollars par action) au deuxième trimestre 2012. Le chiffre d'affaires, lui, a baissé de 4% à 11,4 milliards de dollars. Le consensus FactSet tablait sur 11,14 milliards de dollars, soit 2,20 dollars par action. Concernant ses perspectives, le groupe de défense américain a révisé ses prévisions de bénéfice net par action annuel à la hausse. Il évoque désormais une fourchette comprise entre 9,2 et 9,5 dollars, contre un bénéfice compris entre 8,8 à 9,1 dollars auparavant. Directrice générale de Lockheed Martin, Marillyn Hewson s'est par ailleurs dite confiante dans les négociations avec le Pentagone en vue de la vente de la prochaine série d'avions de combat F-35. Le groupe construit 3 modèles de cet appareil pour l'armée américaine et huit autres pays. Les trois variantes distinctes du F‐35 remplaceront les avions de chasse A‐10 et F‐16 de l'U.S. Air Force, le F/A‐18 de l'U.S. Navy, le F/A‐18 et l'AV‐8B Harrier du Corps des Marines.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Aéronautique - Défense

Les équipementiers français pourraient sérieusement pâtir des incidents survenus avec le Boeing 787 Dreamliner. Safran, Thales et Zodiac commercialisent chacun pour plusieurs millions de dollars d'équipements par appareil. Ainsi Safran fournit, entre autres, les freins électriques et le train d'atterrissage, ainsi qu'une partie du réseau électrique. Zodiac fournit, lui, le convertisseur de puissance du système électrique ainsi que de nombreux autres équipements tels que cadres de hublot et fauteuils. Quant à Thales, c'est celui qui est le plus en mauvaise posture car certains de ses équipements semblent être impliqués dans deux des incidents survenus, notamment le feu électrique. Quant à Airbus il risque également de subir le contrecoup : la mise en service de son nouveau long-courrier, l'A350, pourrait être retardée si la procédure de certification des nouveaux avions est désormais rallongée. FTB/ACT/