ALBIOMA : résultat net en forte hausse au premier semestre

23/07/2013 - 18:16 - Option Finance

(AOF) - Albioma a fait état d'un résultat semestriel net part du groupe (hors plus-value de cession de l'éolien de 5,6 millions d'euros) en hausse de 36% à 22,6 millions d'euros, contre 16,6 millions il y a un an. La hausse atteint 70% en comptant la plus-value de cession de l'éolien, à 28,2 millions d'euros. L'EBITDA du leader de la valorisation énergétique de la biomasse s'est, lui, élevé à 74,6 millions d'euros, en augmentation de 20%. Malgré la baisse du prix des matières premières, le chiffre d'affaires n'a de son côté reculé que de 1% à 183,9 millions d'euros. A 443 millions d'euros contre 545 millions un an plus tôt, la dette nette a par ailleurs été réduite de 19%. Une diminution significative que le producteur de biomasse (anciennement Sechilienne-Sidec) attribue à la cession des activités éoliennes, réalisée en février dernier pour 59 millions d'euros, et aux remboursements d'emprunts importants. PDG du groupe, Jacques Pétry s'est dit satisfait de ces "très bons résultats, qui démontrent la solidité opérationnelle d'Albioma et sa capacité à gérer de façon active (ses) contrats avec EDF". Concernant ses perspectives, Albioma a réitéré ses objectifs de résultat net part du groupe (hors Brésil et Marie-Galante) de 36,5 millions d'euros et d'Ebitda de 127 millions pour l'exercice en cours.

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Les grands énergéticiens européens sont contraints de revoir leurs ambitions. GDF Suez a ainsi revu à la baisse de 15% son bénéfice net (hors exceptionnel) attendu pour 2013 et 2014. Il a annoncé un vaste plan d'économies et de désendettement et une accélération de son développement dans les pays émergents. Un ensemble de facteurs pénalisent ces acteurs. A la crise économique en Europe s'ajoutent les mesures d'économies d'énergie. La baisse de la consommation de gaz devrait se poursuivre car une directive européenne sur l'efficacité énergétique oblige les opérateurs à réduire la consommation de leurs clients de 1,5% dès 2014. Autre menace : grâce à la révolution des gaz de schiste, les Etats-Unis sont désormais producteurs de gaz à bas prix. Face à une pression réglementaire et fiscale qui ne cesse de s'accroître, les intervenants ont choisi de réduire leurs investissements et de céder des actifs. FTB/ACT/