EULER HERMES : hausse de 6,2% du résultat opérationnel semestriel

24/07/2013 - 18:50 - Option Finance

(AOF) - Euler Hermes a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 166,4 millions d'euros, en hausse de 2,4%, et un résultat opérationnel à 253,4 millions d'euros, en hausse de 6,2%. Le ratio combiné net s'est élevé à 76,4 %, contre 72,9 % en 2012. "Cette variation de 3,5 points est quasi-exclusivement liée à la provision enregistrée sur l'entreprise de pêche espagnole Pescanova", a précisé le groupe. Le chiffre d'affaires du spécialiste de l'assurance-crédit a atteint 1,25 milliard d'euros, en hausse de 5,3% (+ 6,1% à taux de change constants). Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires a enregistré un niveau record de 633 millions d'euros. A propos de ses perspectives, Euler Hermes indique prévoir un ralentissement de la croissance mondiale cette année, aux alentours de 2,4%, avant de reprendre légèrement en 2014. En Europe, la récession sera probablement plus sévère qu'attendue et la reprise reportée à l'année prochaine. "Ces difficultés ne sont pas nouvelles", a rappelé Wilfried Verstraete, Président du Directoire du Groupe. Et d'ajouter : "Nous sommes vigilants dans notre gestion du risque et, compte tenu de la situation actuelle, restons bien placés pour réaliser une solide performance au titre de l'exercice 2013."

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial de l'assurance-crédit, avec 35 % du marché, devant Coface, Atradius, Groupama et AXA Assurcredit ; - Développement à l'international efficace et maîtrisé : 32 % du chiffre d'affaires en Allemagne, Suisse et Autriche, 22 % en Europe du Nord, 17 % en France, 13 % en Afrique et Moyen-Orient, 11 % aux Amérique et 4 % en Asie-Pacifique, avec une croissance tirée par la Russie, le Moyen-Orient, l'Asie et les Amériques ; - Adossé au premier groupe mondial d'assurance, Allianz, qui assure une solidité financière ; - Capacité reconnue à sélectionner les meilleurs dossiers, d'où un faible coût du risque ; - Adaptation rapide aux cycles par nature très courts de l'assurance-crédit et bonne gestion des risques en modifiant sa tarification et ses franchises ; - Renforcement des fonds propres et des marges de solvabilité.

Les points faibles de la valeur

- Activité pointue aux règles comptables spécifiques, peu connues des investisseurs ; - Sensibilité à la hausse du risque d'insolvabilité des clients du groupe dans les pays de la zone euro ; - Flottant limité.

Comment suivre la valeur

- Métier particulièrement cyclique : forte corrélation avec les défaillances d'entreprises et la conjoncture mondiale ; - Indexation des primes versées par les entreprises sur leur chiffre d'affaires ; - Forte sensibilité à la conjoncture en Allemagne (un tiers du chiffre d'affaires) ; - Lancement de Solunion, la joint-venture conclue dans l'assurance-crédit avec l'espagnol Mapfre pour l'Espagne et l'Amérique latine ; - Réussite de EH Intelligence, solution de pilotage des risques du cycle de vente, lancée en juin en France, puis au Royaume-Uni en septembre, en partenariat avec Sidestrade ; - Avancée du chiffre d'affaires en Malaisie, marché stratégique de l'Asie-Pacifique ; - Valeur de rendement ; - Spéculations récurrentes sur un désengagement d'Allianz, actionnaire à 68 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Standard & Poor's maintient une perspective négative pour le secteur de l'assurance-vie en France cette année. Selon l'agence de notation l'environnement demeure défavorable, avec des taux d'intérêts bas, une volatilité du marché des actions et le déclin de la collecte des primes. Ce sentiment est partagé par Moody's, qui maintient sa perspective négative sur l'assurance-vie tout en maintenant sa perspective stable sur l'assurance dommages française. L'agence de notation considère que les augmentations de tarifs seront encore d'actualité en dépit d'une conjoncture économique difficile. Elle souligne que, dans l'activité vie, les assureurs risquent d'être confrontés à une augmentation des rachats dans un objectif de consommation. Toutefois elle prévoit que la collecte nette négative ne devrait pas s'accentuer en 2013. FTB/ACT/