TECHNIP confirme ses objectifs après un deuxième trimestre solide

25/07/2013 - 09:11 - Option Finance

(AOF) - Technip a réalisé au deuxième trimestre 2013 un résultat net part du groupe de 162,4 millions d'euros, en hausse de 19,4%, soutenu notamment par sa division Subsea (infrastructures sous-marines). Le résultat opérationnel courant s'est établi à 242 millions, en hausse de 16,7%. Le chiffre d'affaires a bondi de 18,1% à 2,4236 milliards. Conséquence : la marge opérationnelle courante ressort à 10% contre 10,1% au deuxième trimestre 2012. Selon le consensus Thomson Reuters, les analystes attendaient en moyenne sur un résultat opérationnel courant de 234 millions et un chiffre d'affaires de 2,339 milliards, soit une marge de 10%. A la fin du deuxième trimestre 2013, le carnet de commandes de Technip a atteint 15,2 milliards d'euros, contre 14,8 milliards d'euros à la fin du premier trimestre 2013 et 12,7 milliards d'euros à la fin du deuxième trimestre 2012. Technip a confirmé l'ensemble de ses objectifs pour 2013. Le spécialiste des équipements pétroliers et gaziers prévoit une hausse de son chiffre d'affaires de 11% à 16% et des marges opérationnelles courantes annuelles autour de 15% dans le Subsea et comprises entre 6% et 7% dans l'Onshore/Offshore.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial de l'ingénierie et de la construction pour l'industrie de l'énergie, présent sur tous les segments porteurs de la chaîne pétrolière, sous-marin (51 % de l'activité) et plates-formes en mer et infrastructures sur terre (49 %) ; - Chiffre d'affaires équilibré entre les Amériques (32 %), l'Europe-Russie-Asie centrale (29 %), l'Asie-Pacifique (16 %),le Moyen-Orient (14 %) et l'Afrique. - Environnement sectoriel porté par une forte dynamique d'investissement, les dépenses d'exploration & production (E&P) augmentant de 10 à 15 % en raison de l'obligation pour les producteurs pétroliers de compenser le déclin naturel des champs matures et de trouver de nouvelles réserves ; - Politique de proximité et offre à " contenu local " avec des implantations historiques au Brésil et en Angola et des développements au Mexique ; - Très fortes positions dans le segment sous-marin avec une offre totalement intégrée, le groupe étant numéro un mondial des pipelines souples ; - Niveau de carnet de commandes, une fois et demi égal au chiffre d'affaires, conférant une visibilité au-delà de 2014 ; - Capacité à imposer ses prix ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Fortes exigences des investisseurs sur les perspectives de croissance : sanction à la moindre déception ; - Interrogations sur la rentabilité future des contrats long terme et sur le maintien de la marge opérationnelle ; - Concurrence sur le marché de l'onshore, avec l'apparition de nouveaux acteurs ; - Absence de taille critique dans la construction offshore.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à l'évolution du prix de baril de pétrole et au dollar ; - Sensibilité du cours à l'obtention des " gros contrats " (de plus de 200 MEUR de chiffre d'affaires) ; - Obtention ou non du contrat avec Shell dans l'offshore profond mexicain, sur le champ Stones ; - Intérêt spéculatif limité dans un secteur en concentration, l'actionnariat bien que fragmenté contenant le FSI (5,2 %), l'IFP (2,5 %) et le Trésor français (2 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les pétroliers placent le gaz naturel liquéfié (GNL) au centre de leur stratégie et multiplient les investissements dans ce domaine. L'objectif est de profiter de l'explosion attendue de la demande qui, tirée par l'Asie, devrait doubler d'ici à 2025, à 430 millions de tonnes par an. Shell va racheter des actifs de gaz naturel liquéfié de l'espagnol Repsol pour 6,7 milliards de dollars. Le pétrolier anglo-néerlandais va également construire plusieurs grands projets. Son concurrent ExxonMobil participe aussi à la construction d'usines géantes de liquéfaction dans plusieurs pays. Total, qui a produit 8 millions de tonnes de GNL en 2011, prévoit de doubler ce chiffre d'ici à 2020. FTB/ACT/