JCPENNEY : l'investisseur activiste William Ackman claque la porte

13/08/2013 - 14:16 - Option Finance

(AOF) - JCPenney fait encore parler de lui dans la presse économique suite à la démission du conseil d'administration de l'investisseur activiste William Ackman, en conflit ouvert avec la direction du groupe. Cette décision prend effet immédiatement. Actionnaire du groupe de distribution américain à hauteur de 18%, William Ackman avait transmis aux médias la semaine dernière une missive dans laquelle il réclamait le départ de l'actuel directeur général Myron Ullman. Ce dernier, qui avait déjà occupé ce poste jusqu'en 2011 et a repris ses anciennes fonctions en avril dernier avec pour mission de redresser les ventes, avait dans la foulée reçu le soutien officiel de Thomas Enguibous, président du conseil de JCPenney. Le conseil d'administration avait pourtant décidé le 22 juin de s'octroyer 6 mois pour précisément trouver un successeur à Myron Ullman. Thomas Enguibous, lui, a intégré la liste noire de William Ackman vendredi soir. Le fonds Perry Capital, qui détient 7,3% de JCPenney, avait de son côté apporté son soutien au factieux, créant ainsi une force de pression totalisant un quart de l'actionnariat. Insuffisant pour empêcher sa démission. Dernier protagoniste de ce vaudeville financier au sens chronologique du terme, Ronald Tysoe, un vétéran du secteur de la distribution, vient quant à lui d'intégrer le conseil d'administration de JCPenney.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/