(AOF) - Le groupe ECA a annoncé la signature de deux nouvelles commandes pour sa gamme de robots ROV (véhicule téléopéré d'inspection et de travail dans les fonds sous-marins), pour un montant d'1,5 million d'euros. Elles seront livrées à la fin du premier trimestre 2014. La première commande a été signée avec Watergate Technical Services, société de service nigériane de travaux sous-marins, pour un système ROV H1000 qui sera utilisé pour la maintenance et le contrôle des structures sous-marines de plateformes pétrolières dans le golfe de Guinée, jusqu'à 1 000 mètres de profondeur. Le ROV H1000 peut être utilisé aussi bien pour les inspections que pour les travaux sous-marins. La seconde a été remportée auprès d'une société de service établie au Moyen-Orient, pour la fourniture d'un ROV H800 pouvant descendre à 800 mètres et qui aura pour mission d'effectuer des contrôles télévisuels et de mesure d'épaisseur sur des Risers (colonne reliant un puits sous-marin à une plateforme) et des supports de plateformes. Le choix du client s'est porté vers le H800 qui dispose d'une importante capacité à embarquer des systèmes de mesure non destructifs. ECA estime que ces commandes confirment à nouveau la pertinence de cette gamme de robots téléopérés (H300, H800, H1000), initiée en 2009, sur le marché des " Work Class ROV " et des " Inspection Work ROV " utilisés pour le secteur pétrolier sous-marin. La gamme a été renforcée récemment par le lancement du ROV H2000 (pouvant descendre à 2 000 mètres de profondeur), avec déjà une première vente en France au premier semestre 2013. Enfin, ECA termine également la fabrication d'un ROV H1000 qui sera livré en fin d'année 2013 pour le projet MOSE à Venise dans le cadre du barrage amovible de protection de la lagune. Ce ROV assistera l'ensemble des opérations de pose et de récupération des portes écluses. Un second robot H1000 pourra être fourni en option du contrat principal.
Services aux entreprises
Les performances des grands acteurs du travail temporaire sont satisfaisantes grâce à leurs efforts de restructuration. Le suisse Adecco a affiché un bénéfice net en hausse de 12% sur le deuxième trimestre, à 126 millions d'euros en dépit d'un repli de 3% de son chiffre d'affaires, suite au contrôle renforcé de ses coûts. Le leader mondial a pourtant dû affronter une chute de 12% de son activité en France, son premier marché. De même, grâce à une compression de ses dépenses, son concurrent Randstad a affiché un bond de 73% de son bénéfice net, à 63,1 millions d'euros, alors que son chiffre d'affaires a baissé de 5%, à 4,09 milliards d'euros. L'américain Manpower Group a également affiché une nette hausse de son bénéfice, du fait d'un plan de restructuration. L'atonie du marché du travail temporaire en France est soulignée par le baromètre de Prism'emploi, organisme qui regroupe six cents entreprises du secteur. Selon cet indicateur, au premier semestre l'emploi intérimaire s'est replié de 12,8% par rapport à la même période de 2012. Le secteur compte 470.000 salariés en équivalent temps plein (ETP). FTB/ACT/