INGENICO renforce sa présence en Afrique du Sud

29/10/2013 - 08:13 - Option Finance

(AOF) - Ingenico a annoncé un accord entre African Resonance, son distributeur local de services à valeur ajoutée, et la Standard Bank, en vue de développer un modèle économique innovant d'externalisation de service. Ce groupe bancaire panafricain de premier plan est également l'une des quatre banques d'Afrique du Sud pour les marchands. Dans le cadre de cet accord, African Resonance fournira à la Standard Bank les solutions de paiement nouvelle génération d'Ingenico (countertop et mobile). Conjointement, Ingenico et African Resonance assureront une gestion de services, sécurisée et intégrée, auprès de la Standard Bank. " Grâce à ce nouveau modèle économique, la Standard Bank optimisera la gestion de ses services de paiement, comprenant le matériel, les logiciels, l'installation, l'administration à distance, l'échange de terminaux, la garantie et les réparations ", a précisé le spécialiste des transactions sécurisées. " Ce partenariat reflète notre stratégie d'accompagnement des banques à travers des services de paiement efficaces et personnalisés ", a déclaré Jacques Behr, vice-président exécutif d'Ingenico EMEA. " Cela nous permettra également d'étendre notablement notre activité en Afrique du Sud, qui est l'un de nos principaux marchés dans la région. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial des terminaux de paiement sécurisés, opérant en Europe (42 % des ventes), Amérique latine (18 %), Asie-Pacifique (17 %), le reste du monde (Balkans, Turquie, Afrique, Moyen-Orient) pour 7 %, les opérations centrales étant implantées en France (8 %) ; - Marché en croissance structurelle forte : poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV, forte croissance de secteurs en devenir (commerce mobile sécurisé, identité électronique), équipement rapide des pays émergents ; - Difficultés de Verifone, principal concurrent du groupe, qui a cependant remporté le contrat SNCF ; - Excellents résultats semestriels 2013 avec une hausse de 21 % des ventes et de 41 % du bénéfice net ; - Incursion progressive dans les services de paiement, activité plus margée, par croissance interne et externe (Xiring, TNET et, début 2013, Ogone, spécialisé dans le paiement par internet...) ; - Forte capacité d'innovation, notamment dans le haut de gamme de technologies de paiement sans contact autour de Roam Data (NFC) ; - Retombée dès 2013 des investissements réalisés l'année précédente : pénétration de l'Indonésie et de la Russie par rachats de distributeurs locaux, référencements aux Etats-Unis auprès de 8 des 10 premiers distributeurs,diversification hors Brésil en Amérique latine ; - Situation financière saine ; - Volonté d'offrir une politique de distribution attrayante avec un payout de 35 % en 2016.

Les points faibles de la valeur

- Solidité du " business model " correctement valorisé en Bourse ; - Nécessité de " nettoyer " le portefeuille de clients de la filiale allemande Easycash ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Emergence d'autres technologies de paiement sans contact à partir d'un mobile (Square/Starbuck) ; - Relative cherté de la valeur.

Comment suivre la valeur

- Valeur dollar ; - Sensibilité boursière aux déclarations de son concurrent américain Verifone ; - Ambition 2013-2016 : stratégie d'offre de services de paiement multicanaux, en s'appuyant sur Ogone, visant des revenus supérieurs à 1,8 MdEUR et une marge opérationnelle supérieure à 20 % ; - Retombées des investissements de promotion de l'offre multicanal Easycash-Ogone-Axis durant le second semestre 2013 ; - Réalisation des objectifs 2013 d'une croissance organique supérieure à 8 % et d'une marge opérationnelle supérieure à 19 % ; - Caractère relativement spéculatif renforcé par le retrait partiel du capital de Safran, dont la position a été réduite de moitié, début 2013, à 10,2 % du capital et 17 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/