(AOF) - Mersen a réalisé au troisième trimestre 2013 un chiffre d'affaires de 182,4 millions d'euros, en repli de 7,4%. Il tient compte d'un effet défavorable de change de près de 10 millions d'euros. A périmètre et change constants par rapport à la même période l'année dernière, il est en décroissance de 3,2%. Le chiffre d'affaires du trimestre est en légère décroissance de 2,9% à périmètre et changes constants par rapport au deuxième trimestre 2013 en raison de la saisonnalité, a indiqué l'expert des matériaux et équipements pour les environnements extrêmes. Mersen a confirmé ses prévisions pour l'année 2013, telles que publiées fin juillet. Le groupe continue de tabler sur un chiffre d'affaires en retrait de l'ordre de 5 % à périmètre et changes constants, une marge d'EBITDA entre 13% et 13,5 % et une marge opérationnelle courante entre 8 % et 8,5 % Par ailleurs, Mersen a prévenu qu'il dégagera au deuxième semestre un cash-flow opérationnel supérieur à celui du premier semestre. " La performance du troisième trimestre est conforme à nos attentes pour l'année. Nous confirmons donc nos perspectives pour 2013. Nous avons constaté une légère amélioration du marché du solaire par rapport au premier semestre. La situation demeure contrastée : l'Europe reste stable tandis que la zone Amérique est en légère progression ; en Asie, notre activité est affectée par une base de comparaison défavorable, particulièrement en chimie, mais les autres marchés sont bien orientés " a déclaré Luc Themelin, Président du Directoire de Mersen.
Biens d'équipement
Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/ACT/