AXA : succès du plan d'actionnariat salarié

09/12/2013 - 11:18 - Option Finance

(AOF) - AXA annonce que près de 22 000 collaborateurs issus de 38 pays, représentant plus de 19 % de l'effectif salarié concerné, ont souscrit à "Shareplan 2013", son offre d'actionnariat salarié. La souscription totale s'élève à près de 293 millions d'euros correspondant à l'émission de près de 19 millions d'actions nouvelles, souscrites au prix de 14,38 euros pour l'offre classique et de 15,64 euros pour l'offre à effet de levier. Les actions nouvelles sont créées avec jouissance au 1er janvier 2013. Cette émission porte à 2 410 695 530 le nombre d'actions composant le capital de l'assureur au 6 décembre 2013. Au terme de l'opération de cette année, les collaborateurs d'AXA détiennent environ 7,11 % de son capital et 8,37 % de ses droits de vote.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial de l'assurance-vie et numéro deux en Europe ; - Diversification du portefeuille, géographiquement (moins d'un quart des profits en France, 15 % en Asie-Pacifique, 10 % aux Etats-Unis), et par métiers (25 % dans l'épargne et la gestion d'actifs, 31 % dans la prévoyance et la santé, 44 % dans l'immobilier et les dommages) ; - Situation financière très solide grâce à une gestion centralisée du cash management, qui donne le capital nécessaire au respect des règles de Solvency II ; - Montée en puissance des pays " à forte croissance " sur lesquels Axa concentre ses investissements : Hong-Kong, Malaisie, Maroc, Mexique, pays du Golfe, Pologne, Singapour, Turquie, Ukraine ; - Remontée des marges dans l'assurance-dommages grâce à la hausse des prix des contrats particuliers et commercial et à la croissance dans les pays émergents, dont Tunisie, Pays du Golfe et Asie ; - Stratégie commerciale convaincante de développement des segments prévoyance-santé et contrats en unités de compte, moins affectés que l'épargne par le bas niveau des taux d'intérêt.

Les points faibles de la valeur

- Forte sensibilité de la structure du capital aux aléas des marchés financiers, d'où la perte subie sur les instruments de couverture au premier semestre 2013 ; - Baisse structurelle de la rentabilité des produits d'épargne des assureurs avec une marge proche de 0 pour les nouveaux contrats en assurance-vie ; - Défiance persistante des marchés financiers vis-à-vis de l'assurance-vie ; - Faiblesse de la progression du segment prévoyance-santé en France, marché dominé par les assurances-collectives ; - Décote boursière par rapport à ses concurrents, notamment Allianz et Aegon.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité, partagée avec les autres assureurs, aux catastrophes naturelles (ouragans, inondations, séismes), incendies ou actes de terrorisme ; - Risques de taxation accrue des contrats d'assurance-vie en France ; - Volatilité du cours, également partagée dans le secteur de l'assurance, liée au marché obligataire européen et aux taux d'intérêt à long terme ; - Poursuite de l'exécution du plan " Ambition AXA 2010-2015 " de croissance du bénéfice par action de 5 à 10 %, de ratio dette sur capitaux propres de 25 %, de retour sur fonds propres de 13 à 15 %, d'un ratio combiné de 96 %, d'une réduction des coûts de 1,7 MdsEUR ; - Ajustements de périmètre : d'une part des cessions d'activités non stratégiques, telles la participation majoritaire dans Axa Private Equity ou le portefeuille américain Mony Life Insurance; d'autre part des acquisitions dans les pays émergents, tel le chinois Tian Ping Auto Insurance ou le colombien Colpatria Seguros ; - Capital ouvert mais non opéable, les mutuelles AXA détenant 14,5 % des titres devant les salariés et agents (7,3 %) et les actionnaires stratégiques (6,4%).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Au mois de juillet le secteur français de l'assurance-vie s'est bien redressé avec une collecte nette (différence entre les cotisations et les prestations) de 1,9 milliard d'euros. Sur les sept premiers mois de l'année, la collecte nette s'est élevée à 9,6 milliards d'euros. L'assurance-vie française avait précédemment subi un mois de juin marqué par une décollecte de 300 millions d'euros et une année 2012 exécrable (avec une décollecte nette de 3,6 milliards d'euros). Elle a profité de la baisse de rémunération de l'épargne réglementée (Livret A et LDD) et des livrets bancaires. En juillet la collecte nette du Livret A a chuté de 82% (sur un an), à 380 millions d'euros. Au niveau européen, Moody's constate que la majorité des plus grands assureurs européens ont réduit leur levier financier entre 2007 et 2012. Ils utilisent une partie de leur trésorerie excédentaire pour réduire leur endettement. Cette stratégie, plus conservatrice en termes de gestion du capital, résulte non seulement de l'incertitude économique en Europe continentale mais aussi de résultats inférieurs à leurs niveaux d'avant la crise. FTB/ACT/