(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé en baisse, au terme d'une séance terne sur le plan macroéconomique. Le CAC 40 a cédé 0,1% à 4 086,86 points, limitant ses pertes grâce au bond d'EADS. Le Dax et le Footsie 100 se sont, eux, repliés de respectivement 0,51% et 0,20%. La tendance était similaire à New York, avec un Dow Jones en recul de 0,40% à 16 908,55 points après environ deux heures de cotation. Alors qu'aucune statistique macroéconomique d'importance n'est venue rythmer la journée, les spéculations continuent d'aller bon train au sujet de l'évolution de la politique monétaire de la Fed. L'accord sur le budget américain signé hier soir, qui fixe le niveau des dépenses fédérales jusqu'au 1er octobre 2015, a permis d'éviter la cession d'activité de certaines administrations américaines. Il renforce également l'hypothèse d'un ralentissement des rachats d'actifs de la Fed à brève échéance, peut-être dès ce mois-ci selon certains économistes, et alors qu'il intervient peu après la publication d'indicateurs encourageants, à l'image des chiffres de l'emploi américain en novembre. La prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale, la semaine prochaine, pourrait se révéler décisive. En attendant, les opérateurs semblent avoir intégré la perspective d'un soutien moindre de la Réserve fédérale à la première économie mondiale. Sur le plan des valeurs françaises, EADS a signé la plus forte hausse (+7,48%) du CAC 40. Les journées investisseurs du groupe, qui ont débuté aujourd'hui et s'achèveront demain, ont notamment vu le groupe européen d'aéronautique et de défense formuler l'objectif d'un retour à un free cash flow (FCF) positif en 2014 et 2015. A contrario, EDF a accusé la plus forte baisse du principal indice parisien, affecté par des rumeurs selon lesquelles l'Etat limiterait entre 2 et 3% les hausses des tarifs réglementés de l'électricité sur la période 2015-2018. (G.D) FTB/MAF/