IPSEN nomme Dominique Brard au poste de vice-présidente exécutive en charge des ressources humaines

12/12/2013 - 08:37 - Option Finance

(AOF) - Ipsen, groupe pharmaceutique spécialisé dans le traitement des maladies invalidantes, a annoncé ce jeudi la nomination de Dominique Brard au poste de Vice-présidente exécutive en charge des ressources humaines du groupe. Elle prendra ses fonctions le 6 Janvier prochain, succédant à Etienne de Blois, et rapportera directement à Christel Bories, Directrice Générale Déléguée d'Ipsen. Etienne de Blois rejoint, lui, l'équipe "Opérations Commerciales Médecine de Spécialité" en tant que Vice-président Amérique Latine, Espagne & Portugal. Depuis 2011, Dominique Brard occupait le poste de Directrice des Ressources Humaines de la Fnac. Elle a occupé tout au long de sa carrière différentes fonctions de direction et a acquis une solide expérience managériale. Celle-ci apportera au Groupe Ipsen sa connaissance d'autres industries et son expertise dans l'accompagnement de la transformation ainsi que dans le développement des organisations et des talents. Diplômée de l'European Business School, Paris (1986), Dominique Brard a débuté sa carrière au cabinet Coopers & Lybrand en tant qu'auditeur externe (1986-1989). Elle a ensuite rejoint le Groupe Promodès en 1990 pour occuper la fonction de Directrice de l'Audit et pris en 1995 la direction Finance et organisation de Prodis. Plus tard, elle a occupé la fonction de Directrice des Ressources Humaines France du Groupe Carrefour au moment de la fusion avec Promodès (1999-2003) puis celle de Directrice générale de Prodirest. Elle a enfin rejoint Altedia en 2006 en tant que Directrice Générale adjointe et Nestlé en 2009 à la Direction générale des Ressources Humaines France.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Société familiale biopharmaceutique visant à devenir leader dans le traitement des maladies invalidantes et se développant dans les franchises de neurologie, endocrinologie et uro-oncologie ; - Activité équilibrée entre l'endocrinologie (25 % des ventes), la neurologie (19 %), l'uro-oncologie (26 %), trois secteurs plus margés que la médecine générale (26 %)et moins exposés à la concurrence des grands laboratoires ; - Forts investissements en R&D, de l'ordre de 20 % du chiffre d'affaires, avec une avance technologique dans les peptines et les toxines (très peu d'acteurs dans ces domaines) ; - Poursuite de la rationalisation du portefeuille sur les franchises clés Somatuline (endocrinologie) et Dysport (neurologie) ; - Intérêt croissant pour le Tasquinimod (cancer de la prostate) en phase clinique III ; - Encore du potentiel de développement dans les pays émergents, avec un chiffre d'affaires encore très européen (41 % en Europe de l'Ouest et 26 % en Europe de l'Est), l'Amérique du nord ne pesant que 6 %, loin derrière le reste du monde (27 %)

Les points faibles de la valeur

- Perte de confiance des investisseurs depuis l'été 2010 après une série de déboires (incertitudes sur l'approbation du Taspoglutide, arrêt des études cliniques de phase II dans l'acromégalie et les tumeurs neuro-endocriennes, départ surprise de Jean-Luc Belingard, artisan du repositionnement d'Ipsen...) ; - Lourde restructuration dans le réseau commercial en France dont les effets ne seront pas positifs avant 2014 ; - Forte dépendance au Dysport (challenger du Botox), commercialisé aux Etat-Unis ; - Poursuite de la baisse des ventes en médecine de ville (Smecta, Forlax, Tanakan...) et pressions gouvernementales sur le prix des médicaments en Europe ; - Avertissement sur le chiffre d'affaires de la division " médecine de spécialité " (73 % des ventes 2012) ; - Appauvrissement du pipeline ces dernières années.

Comment suivre la valeur

- Statut de valeur de croissance et défensive remis en cause par les déceptions récentes sur le pipeline ; - Attente pour la fin 2013 des résultats des tests sur le Tasquinimod ; - Stratégie de développement impulsée par la nouvelle direction opérationnelle depuis mars 2013 (arrivée d'un DGD auprès de Marc de Garidel) ; - Réorganisation des forces commerciales aux Etats-Unis avec pour objectif la rentabilité en 2014 ; - Accueil par la communauté médicale américaine de l'étude positive de l'effet de Somatuline sur les syntômes associés aux cancers neuro-endocrinaux ; - Atteinte de l'objectif 2013 d'une marge opérationnelle de 16 % du chiffre d'affaires ; - Spéculations sur des opérations de fusions-acquisitions pour dynamiser la croissance ; - Incertitudes sur la stratégie de la famille fondatrice Beaufour (68,3 % des actions et 81,5 % des droits de vote) : rachat des minoritaires ou élargissement du flottant ?

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Selon le cabinet spécialisé IMS Health, la reconfiguration du marché pharmaceutique mondial va se renforcer sur la période 2012-2016. Les deux tiers de la croissance proviendront désormais des pays émergents contre la moitié sur la période 2007-2011. L'autre moteur de croissance pour les acteurs est l'innovation et l'enregistrement de nouvelles molécules. Même si la taille du marché potentiel est plus limitée, ces nouveaux produits contribueront à hauteur de 115 à 125 milliards de dollars à un apport de chiffre d'affaires supplémentaire sur la période 2012-2016. Ils permettront de compenser les pertes de chiffre d'affaires (120 à 130 milliards de dollars) liées à la transformation des grands produits en génériques. FTB/ACT/