(AOF / Funds) - Les obligations des pays du G4, c'est-à-dire celles émises par l'Allemagne, les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Japon, continueront d'offrir des rendements très faibles en 2014, selon Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM). Certaines d'entre elles offriront un rendement positif en termes nominaux mais négatif en termes réels. Les taux d'intérêt resteront nuls sur la plupart des marchés monétaires pendant encore deux ans environ. " L'an prochain, quatre facteurs seront déterminants pour la performance des investissements obligataires : la rotation entre les classes d'actifs, la précision dans la sélection des obligations, le timing et l'attention accordée à l'évolution de la liquidité. Autrement dit, une gestion active des portefeuilles sera cruciale ", explique Stefan Kreuzkamp, co-directeur de l'activité obligataire pour la région EMOA (Europe, Moyen-Orient et Afrique). En 2014, la diversification des investissements jouera un rôle significatif/important pour toutes les classes d'actifs, notamment les obligations d'entreprise qui profitent de leurs coupons plus élevés. Les obligations d'État et les obligations d'entreprise des pays périphériques offrent également des coupons plus élevés que les obligations des pays " core ", souligne le gérant. La stratégie consistant à tenter de tirer parti de l'effet de portage et de la normalisation des spreads dans la zone euro reste attractive. Les marchés émergents requièrent en revanche une analyse approfondie. La sélection des pays revêt beaucoup d'importance, conclut DeAWM. AUT/ALO