INGENICO finalise la cession de sa filiale TransferTo

13/12/2013 - 08:57 - Option Finance

(AOF) - Ingenico a finalisé la cession de sa filiale TransferTo, dédiée au transfert international de minutes de téléphonie mobile. A l'issue de l'opération, le management de TransferTo détient désormais 70% du capital. TransferTo sera déconsolidé à partir du 1er décembre. Sa contribution au chiffre d'affaires du groupe attendue pour le mois de décembre était d'environ 7 millions d'euros. Le spécialiste des transactions sécurisées confirme que la cession ne modifie pas ses perspectives financières 2016, telles que présentées le 26 mars dernier, visant à maintenir une croissance rentable avec un chiffre d'affaires supérieur à 1,8 milliard d'euros tout en améliorant sa performance opérationnelle avec une marge d'Ebitda supérieure à 20%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial des terminaux de paiement sécurisés, opérant en Europe (42 % des ventes), Amérique latine (18 %), Asie-Pacifique (17 %), le reste du monde (Balkans, Turquie, Afrique, Moyen-Orient) pour 7 %, les opérations centrales étant implantées en France (8 %) ; - Marché en croissance structurelle forte : poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV, forte croissance de secteurs en devenir (commerce mobile sécurisé, identité électronique), équipement rapide des pays émergents ; - Difficultés de Verifone, principal concurrent du groupe, qui a cependant remporté le contrat SNCF ; - Excellents résultats semestriels 2013 avec une hausse de 21 % des ventes et de 41 % du bénéfice net ; - Incursion progressive dans les services de paiement, activité plus margée, par croissance interne et externe (Xiring, TNET et, début 2013, Ogone, spécialisé dans le paiement par internet...) ; - Forte capacité d'innovation, notamment dans le haut de gamme de technologies de paiement sans contact autour de Roam Data (NFC) ; - Retombée dès 2013 des investissements réalisés l'année précédente : pénétration de l'Indonésie et de la Russie par rachats de distributeurs locaux, référencements aux Etats-Unis auprès de 8 des 10 premiers distributeurs,diversification hors Brésil en Amérique latine ; - Situation financière saine ; - Volonté d'offrir une politique de distribution attrayante avec un payout de 35 % en 2016.

Les points faibles de la valeur

- Solidité du " business model " correctement valorisé en Bourse ; - Nécessité de " nettoyer " le portefeuille de clients de la filiale allemande Easycash ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Emergence d'autres technologies de paiement sans contact à partir d'un mobile (Square/Starbuck) ; - Relative cherté de la valeur.

Comment suivre la valeur

- Valeur dollar ; - Sensibilité boursière aux déclarations de son concurrent américain Verifone ; - Ambition 2013-2016 : stratégie d'offre de services de paiement multicanaux, en s'appuyant sur Ogone, visant des revenus supérieurs à 1,8 MdEUR et une marge opérationnelle supérieure à 20 % ; - Retombées des investissements de promotion de l'offre multicanal Easycash-Ogone-Axis durant le second semestre 2013 ; - Réalisation des objectifs 2013 d'une croissance organique supérieure à 8 % et d'une marge opérationnelle supérieure à 19 % ; - Caractère relativement spéculatif renforcé par le retrait partiel du capital de Safran, dont la position a été réduite de moitié, début 2013, à 10,2 % du capital et 17 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/