Analyse clôture AOF France / Europe - Séance très calme, Noël en vue

24/12/2013 - 14:06 - Option Finance

(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé en légère hausse une séance écourtée (14h à Paris) en raison des fêtes de Noël. Les volumes échangés ont été très faibles alors que les Bourses européennes seront fermées demain et jeudi. Les investisseurs présents ont suivi l'orientation donnée hier par Wall Street, qui a battu de nouveaux records, soutenu par des indicateurs économiques reflétant l'accélération de la croissance de la première économie mondiale. A Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,07% à 4 218,41 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,22% à 2 636,38 points. Sur le front des valeurs européennes, en repli de 0,68% à 307,95 pence, Glencore Xstrata a signé l'une des plus fortes baisses du Footsie de Londres, pénalisé par les craintes d'un ralentissement de la demande chinoise en métaux de base. Dans le reste du secteur, Rio Tinto a abandonné 0,38% tandis que BHP Billiton a grignoté à peine 0,05%. Sur le marché londonien des matières premières, la tonne d'aluminium a cédé 1,4% et la tonne d'étain, 0,15%, selon Bloomberg. Les métaux de base se reprennent toutefois ce matin, à l'image du cuivre, qui grappille 0,04% à 7 241 dollars la tonne. A Paris, Publicis a superformé un CAC 40 en petite hausse ce mardi. Son titre s'est arrogé ainsi 0,77% à 65,06 euros après l'annonce de la cession de sa participation dans Régie 1. Le groupe de médias a cédé à Lagardère Active les 49% qu'il détenait jusqu'alors dans le capital de la régie de la radio Europe 1. En hausse de 7,72% à 29,71 euros, Pierre & Vacances signe la plus forte progression du SRD, soutenu par des perspectives 2014 prometteuses. Dans une étude publiée le 17 décembre dernier, Portzamparc a intégré le titre du groupe de tourisme au sein de la liste de ses convictions pour le premier semestre 2014. Confronté à une division par quatre de son résultat opérationnel en 2 ans, le groupe a entamé dès 2010 une mue profonde impliquant la fusion de ses deux pôles Pierre & Vacances Europe et Center Parcs Europe.

Les chiffres macroéconomiques

A 14h00, l'euro cote 1,3682 dollar, en hausse de 0,09%. Les commandes de biens durables en octobre sont attendues à 14h30. Les ventes de logements neufs en novembre seront publiées à 16h30. Les marchés actions européens et Wall Street seront fermés demain. Les Bourses européennes seront également fermées jeudi.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Indice de la Fed de Philadelphie  : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité. Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index)  : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses). Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5