MUNICH RE chiffre à 125 milliards de dollars le coût des catastrophes naturelles en 2013

07/01/2014 - 13:33 - Option Finance

(AOF) - Le coût total des catastrophes naturelles dans le monde s'est élevé à 125 milliards de dollars (92 milliards d'euros) en 2013, a estimé le réassureur allemand Munich Re. Ce dernier a qualifié ce montant de " modéré " en comparaison aux années précédentes : la moyenne des dix dernières années est de 184 milliards de dollars. Les dommages assurés sont estimés à 31 milliards de dollars pour 2013, contre une moyenne sur 10 ans de 56 milliards de dollars. "Les inondations dans le sud et l'est de l'Allemagne, ainsi que dans les pays limitrophes début juin ont été la catastrophe naturelle la plus coûteuse en termes de pertes économiques totales", a détaillé Munich Re. Ces crues ont provoqué des dégâts pour un total de 15,2 milliards de dollars, dont 3 milliards d'euros assurés.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Au mois de juillet le secteur français de l'assurance-vie s'est bien redressé avec une collecte nette (différence entre les cotisations et les prestations) de 1,9 milliard d'euros. Sur les sept premiers mois de l'année, la collecte nette s'est élevée à 9,6 milliards d'euros. L'assurance-vie française avait précédemment subi un mois de juin marqué par une décollecte de 300 millions d'euros et une année 2012 exécrable (avec une décollecte nette de 3,6 milliards d'euros). Elle a profité de la baisse de rémunération de l'épargne réglementée (Livret A et LDD) et des livrets bancaires. En juillet la collecte nette du Livret A a chuté de 82% (sur un an), à 380 millions d'euros. Au niveau européen, Moody's constate que la majorité des plus grands assureurs européens ont réduit leur levier financier entre 2007 et 2012. Ils utilisent une partie de leur trésorerie excédentaire pour réduire leur endettement. Cette stratégie, plus conservatrice en termes de gestion du capital, résulte non seulement de l'incertitude économique en Europe continentale mais aussi de résultats inférieurs à leurs niveaux d'avant la crise. FTB/ACT/