(AOF) - L'indice d'activité manufacturière de la Fed de New York et les prévisions de croissance de la Banque mondiale renchérissent aujourd'hui le dollar face à la plupart des autres devises. L'euro abandonne ainsi 0,56% à 1,3595 dollar. L'indice "Empire State" a atteint en janvier son plus haut niveau depuis mai 2012, et la Banque mondiale prévoit une croissance du PIB de 1,8% en 2013 et 2,8% en 2014 aux Etats-Unis, contre respectivement -0,4 et 1,1% en zone euro. En réaction à ces données, Anne Le Lorier, premier sous-gouverneur de la Banque de France, a déclaré ce mercredi que " l'euro a atteint un niveau surprenant étant donné, par exemple, que les prévisions de croissance sont meilleures pour les Etats-Unis que pour l'Europe ". L'ensemble de ces facteurs poussent aujourd'hui les investisseurs à préférer le billet vert à la monnaie unique.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production "core", c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes. Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente. FTB/MAF/300