ACCOR : Vivek Badrinath (Orange) est nommé directeur général adjoint

27/01/2014 - 08:44 - Option Finance

(AOF) - Vivek Badrinath rejoint Accor en tant que directeur général adjoint. Il aura en charge le marketing, le digital, la distribution et les systèmes d'information. Vivek Badrinath sera membre du comité exécutif du groupe. Cette nomination est effective à compter du 1er mars 2014. Il était jusque-là directeur général adjoint en charge de l'Innovation, du Marketing et des Technologies chez Orange. Vivek Badrinath, né en 1969, est ancien élève de l'École Polytechnique et diplômé de l'École Nationale Supérieure des Télécommunications (ENST). Vivek Badrinath a débuté sa carrière en 1992 au Ministère de l'Industrie. Il rejoint Orange en 1996, dans des fonctions techniques au sein de la direction des réseaux longue distance, avant d'occuper les fonctions de directeur général chez Thomson India en 2000. De retour chez Orange en 2004, il est nommé directeur technique des activités mobiles puis intègre le comité exécutif du groupe en 2009 en tant que directeur de la division réseaux et opérateurs. Il est ensuite directeur exécutif en charge d'Orange Business Services entre avril 2010 et avril 2012 puis nommé directeur général adjoint en charge de l'Innovation, du Marketing et des Technologies à partir du 1er mai 2013. A l'occasion de cette nomination, Sébastien Bazin, président-directeur général d'Accor a déclaré : "Je suis très heureux que Vivek ait accepté de rejoindre Accor. Il prend en charge des domaines qui sont essentiels au succès du groupe et du développement de ses marques. Je suis convaincu que sa parfaite connaissance des enjeux du numérique et la dimension internationale de son parcours donneront une nouvelle impulsion aux équipes de Accor et seront sources d'innovation et de créativité. Ses 20 ans d'expérience dans une industrie qui a traversé plusieurs révolutions technologiques vont nous permettre de faire face aux grands enjeux de l'hôtellerie et de prendre une longueur d'avance ".

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Premier opérateur hôtelier mondial et numéro un en Europe, avec 31 % du marché (hors France, 31 % également) ; - Bonne diversification dans l'hôtellerie entre les segments économique (Ibis, Adagio) milieu (Novotel, Mercure), haut de gamme (Pullman, Sebel) et luxe (Sofitel) ; - Réussite commerciale d'IBIS, dont 90 % du parc a été rénové et qui contribue à la moitié des résultats du groupe ; - Forte position en Asie-Pacifique (23 % du parc hôtelier), dont la part dans le chiffre d'affaires s'accroîtra, les projets d'ouverture d'hôtels s'y concentrant à hauteur de 50 %, devant l'Europe (26 %), l'Amérique latine (16 %) et l'Afrique-Moyen-Orient (8 %) ; - Retour aux bénéfices à la fin du premier semestre 2013 et confirmation des objectifs financiers 2013 ; - Structure financière solide, renforcée par le désendettement en 2012 et 2013.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité des segments " haut et milieu de gamme " à la conjoncture ; - Retard de la croissance en Asie-Pacifique et sensibilité à l'économie européenne, française notamment ; - Retards dans l'avancée du plan stratégique visant à porter à 80 % d'ici 2016, la part des hôtels gérés en contrat de management ou en franchise, contre 50 % à mi-2013 ; - Montée en puissance des OTAs (Online Travel Agency) qui assurent plus de 10 % des ventes de chambres, ce qui limite la capacité du groupe à fixer les prix ; - Atonie des RevPars (revenus par chambre) en Europe ; - Part trop faible (14 %) du haut de gamme dans le parc hôtelier du groupe, contre 32 % de l'hôtellerie au niveau mondial ; - Turn-over élevé à la tête les directions opérationnelles.

Comment suivre la valeur

- Activité cyclique encore sensible à la conjoncture européenne, lisible par le taux d'occupation des hôtels et le RevPar ; - Avancée du plan de développement 2013-2016 : ouverture de 30 000 à 35 000 chambres par an, notamment dans le luxe (Sofitel et Pullman) afin de porter le nombre de chambres à 550 000, restructuration des actifs hôteliers avec la poursuite des cessions de murs (800 hôtels) et une nouvelle organisation par marques en Europe ; - Avancée de l'objectif de 50 % des revenus dans les BRIC en 2016, contre 23 % en 2012 ; - Modernisation du système de réservation directe qui assure la moitié des revenus du groupe, pour contrer la concurrence des OTAs ; - Retombées au cours du second semestre 2013 du plan d'économies de 100 FTB/ACT/